"Celle-là, elle fait mal" : Ferrari dans la tourmente après de gros problèmes au GP du Canada

Un double abandon et des doutes
Des qualifications désastreuses
La suite est encore pire
Prendre des risques : une stratégie à double tranchant !
Leclerc abandonne au tour 43
Rien n'allait chez Ferrari
Sainz n'a pas assuré
Frédéric Vasseur en veut à Sainz
Un double abandon et des doutes

Plus rien ne va chez Ferrari. L'écurie italienne est à l'arrêt après le double abandon de ses pilotes au Grand Prix du Canada, ce week-end.

"Un enfer du début jusqu'à la fin"

Problèmes avec le moteur, stratégies ratées et crash en tout genre… Le GP canadien a été "un enfer du début jusqu'à la fin", a expliqué Charles Leclerc à Canal+ après la course.

Des qualifications désastreuses

Il faut dire que tout avait mal commencé pour l'écurie italienne. Dès les qualifications, Sainz et Leclerc ont terminé P12 et P11, des places indignes pour Ferrari.

La suite est encore pire

Mais, dès le troisième tour, la course a tourné au cauchemar pour Charles Leclerc : "On a eu un problème avec le moteur dès les premiers tours, on perdait 1,2 seconde dans les lignes droites", a-t-il expliqué au micro de Canal+. Cela représente entre 20 et 25 km/h selon Motorsports !

Prendre des risques : une stratégie à double tranchant !

"Je ne sais pas quel est le problème. On a été affecté jusqu'au premier arrêt, où j'ai procédé à un 'reset' de la voiture. Par magie, ça a un peu mieux marché par la suite, mais le couple en sortie de virage était super inconstant, donc la voiture était impossible à conduire", explique le Monégasque. Cette stratégie, audacieuse, n'a finalement pas payé.

Leclerc abandonne au tour 43

Le Monégasque a été contraint de redémarrer son moteur, perdant 30 secondes. Finalement, il est ressorti en dernière position au tour 25 et n'a jamais refait son retard. Il a dû abandonner au tour 43. "Celle-là fait vraiment mal", a regretté Charles Leclerc au site F1 après la course.

Rien n'allait chez Ferrari

Stabilité, rythme, vitesse… Rien n'a fonctionné chez Ferrari ce week-end, et Carlos Sainz en a également fait les frais. L'Espagnol a aussi vécu une course compliquée.

Sainz n'a pas assuré

Alors qu'il était en dixième position et en position de marquer des points, le pilote est parti en tête-à-queue, causant un accrochage avec Alex Albon (Williams) en fin d'épreuve et le retrait des deux voitures.

"Oui, ça fait beaucoup pour un week-end"

Frédéric Vasseur, le directeur de l'écurie, a vécu son pire week-end depuis sa prise de fonction en 2023. Il a expliqué : "Je ne vais pas me s u i c i d e r non plus. Oui, ça fait beaucoup pour un week-end. C'est un peu dur, on est un peu choqué. Il faut qu'on se réveille pour la prochaine course. Mais à la limite, il vaut peut-être mieux tout louper sur une seule manche et puis avoir des week-ends plus propres."

Frédéric Vasseur en veut à Sainz

"Charles n'a pas grand-chose à se reprocher. (...) La course était perdue à partir du moment où on a dû faire le pitstop, arrêter le moteur, le relancer…", assure Vasseur avant de revenir sur le cas Sainz : "La situation de Carlos est un peu plus à débriefer. Le rythme n'était pas magique. Était-il bloqué dans le trafic ? Toujours est-il que le contact nous a fait perdre 20 points d'aéro, soit 7 à 8 dixièmes. C'était plié."

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