Le PSG peut-il (vraiment) gagner la Ligue des champions ?

4-2 contre Manchester City, 4-1 contre Stuttgart, 4-1 contre Monaco, 3-0 contre Brest… En un mois, Paris s'est transformé. Portés par un Ousmane Dembélé en feu, les hommes de Luis Enrique n'ont jamais semblé aussi forts.

Aux portes de l'élimination en Ligue des champions, les Parisiens ont mis fin à leur disette offensive. Sur leurs cinq premiers matchs de LDC, les Parisiens n'avaient marqué que trois buts, sur 7,96 xG, selon Sofascore.

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La raison de cette transformation ? Un homme, Ousmane Dembélé. Sur ces 11 derniers matchs, l'attaquant du PSG a marqué à 18 reprises. C'est simple, il est le meilleur buteur d'Europe en 2025... et ne semble pas près de s'arrêter.

Repositionné en 9, l'ailier est un véritable électron-libre, capable d'évoluer comme 10 dans certaines phases offensives, comme sur l'aile en contre-attaque. Que ce soit Doué, Barcola, Dembélé ou Kvaratskhelia, tous sont capables de dézoner : d'évoluer à droite, comme à gauche.

Toutefois, la plus grande force du PSG ne réside pas dans son attaque… mais bien dans son milieu de terrain. Si les offensifs parisiens sont aussi efficaces en ce moment, c'est avant tout car ils sont bien servis.

Récupérateurs, distributeurs, créateurs : dans l'entre-jeu parisien, le duo portugais Joao Neves - Vitinha s'occupe de tout.

Avec une moyenne 3.6 tacles par match en LDC, Joao Neves est un récupérateur hors pair. De son côté, Vitinha distribue en moyenne 6.1 longs ballons par match, selon Sofascore. Le Portugais oriente le jeu à la perfection. En Europe, seul Boscagli (7.9) et Schlotterbeck (7.4) font mieux.

Enfin, en défense, Paris semble avoir trouvé son duo avec Pacho et Marquinhos. Solides, les deux hommes allient expérience et explosivité, épaulés par Nuno Mendes et Hakimi sur les côtés.

Finalement, la seule véritable inconnue de cette équipe, c'est Gianluigi Donnarumma. Contre Brest, le gardien italien a de nouveau fait une bourde. Devant ses cages, il a dégagé dans le visage d'Ajorque, qui est passé à deux doigts d'égaliser. Avec Donnarumma, c'est toujours le même problème : des erreurs qui peuvent coûter (très) cher.

Ce qui est certain, c'est que dans leur forme actuelle, les Parisiens sont redoutables. Excellents en attaque placée, redoutables en contre, le Paris de Luis Enrique a trouvé son rythme de croisière. Dans tous les cas, le PSG sera vite fixé. En cas de qualification contre Brest, Paris retrouvera Liverpool ou le Barça en quart. Le test ultime.

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