L'Europe prépare-t-elle mieux ses jeunes talents à la NBA que les États-Unis ?

L'Europe prend le dessus ?
Kobe en visionnaire
Le passage de Kobe en Italie
Le dribble interdit ?
L'art de la passe
L'approche américaine
Un jeu plus individualiste ?
L'AAU ciblée
La stabilité européenne
Une meilleure relation avec les coachs
Plus de matchs aux USA
Un quart des joueurs hors USA
L'Europe en force
La France a le vent en poupe
La Dream Team a inspiré le monde
Vers un 50-50 ?
L'Europe prend le dessus ?

Les joueurs américains sont-ils encore les meilleurs en NBA ? De Nikola Jokic à Luka Dončić en passant par Giannis Antetokounmpo, de nombreux joueurs sont passés par l'Europe avant de tout casser en NBA. La question mérite d'être posée : l'Europe prépare-t-elle mieux ses jeunes talents que les États-Unis pour la NBA ?

Kobe en visionnaire

En 2015, le regretté Kobe Bryant, joueur des Los Angeles Lakers, avait déjà remarqué la différence de talent entre les jeunes joueurs européens et les 'prospects' américains. Il avait déclaré à ESPN : "Je pense que les joueurs européens sont beaucoup plus habiles. Ils apprennent simplement le jeu de la bonne manière dès leur plus jeune âge."

Le passage de Kobe en Italie

Kobe Bryant avait lui-même déménagé avec sa famille en Italie lorsqu'il avait six ans, et il pense que cela a eu un impact énorme sur son développement en tant que joueur de basket-ball. Lorsque ESPN lui a demandé en quoi son jeu aurait été différent s'il n'avait pas déménagé en Italie, il a répondu : "Je ne serais probablement pas capable de dribbler de la main gauche, de tirer de la main gauche et d'avoir un bon jeu de jambes".

Le dribble interdit ?

L'attaquant des Orlando Magic, Franz Wagner, originaire d'Allemagne, a parlé à Basket News de certaines de ses méthodes d'entraînement lorsqu'il était adolescent. Il a déclaré qu'il y avait certains exercices dans son pays où les joueurs n'étaient pas autorisés à dribbler.

L'art de la passe

Wagner se souvient d'un exercice auquel il a participé en Allemagne. Pendant l'entraînement, les équipes gagnaient des points en réussissant 10 passes d'affilée, que le ballon aille ou non au panier. Il a déclaré à Basket News : "Il s'agissait simplement de savoir si vous pouvez bouger, passer, couper mieux que l'autre équipe ne peut vous défendre".

L'approche américaine

Aux États-Unis, les universités préfèrent un autre style : le basket-ball d'isolation. Il s'agit tout simplement de l'art de contourner ou dépasse son défenseur pour obtenir une position de shoot. USA Today a écrit un article en 2016 sur la façon dont les Cleveland Cavaliers ont dû trouver un équilibre entre le mouvement du ballon et l'"iso-ball" lors des finales de la NBA.

Un jeu plus individualiste ?

Selon The Ringer, le basket-ball d'isolation est devenu un élément essentiel du jeu de la NBA dans les années 1990. Si ce style de jeu peut être efficace si le meneur de jeu prend le dessus sur son défenseur, il ne favorise pas l'entente au sein de l'équipe.

L'AAU ciblée

Kobe Bryant estime que l'AAU, l'Amateur Athletic Union, aux États-Unis, est impliquée dans la dégradation du développement du basket-ball américain. Il a déclaré à ESPN en 2015 : "C'est stupide. Cela n'apprend pas du tout aux jeunes comment jouer, alors vous finissez par avoir des gars... qui font toutes ces choses fantaisistes et qui ne savent pas comment jouer avec les autres."

La stabilité européenne

Il faut également ajouter que les jeunes basketteurs américains évoluent dans plusieurs équipes différentes, tandis qu'en Europe, les jeunes basketteurs jouent pour un seul club et évoluent dans un environnement plus sain et propice à l'apprentissage, selon le site web de Pro Skills Basketball.

Une meilleure relation avec les coachs

Cela permet notamment aux jeunes joueurs de tisser des relations plus profondes avec leurs entraîneurs et de recevoir de meilleurs conseils, venant d'une personne qui les a vu évoluer.

Plus de matchs aux USA

En Amérique, les joueurs sont également soumis à énormément de matchs, ils jouent plusieurs fois par semaine et fatiguent leur organisme, même si cela leur permet de s'habituer rapidement à l'intensité de la NBA.

Un quart des joueurs hors USA

Selon le site web de la NBA, 64 joueurs nés en Europe figuraient dans la draft de la saison 2023-2024. Au total, 125 joueurs hors USA étaient dans cette draft, soit près d'un quart.

L'Europe en force

La Belgique, la Bosnie, la Bulgarie, la Croatie, la Finlande, la France, la Géorgie, l'Allemagne, la Grèce, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Monténégro, le Portugal, la Serbie, l'Espagne, la Suisse, la Turquie, l'Ukraine et le Royaume-Uni étaient tous représentés lors de la saison régulière 2023-2024.

La France a le vent en poupe

Il est de plus en plus probable que la France s'enrichisse de deux nouveaux joueurs lors de la prochaine saison, puisque les prospects Alexandre Sarr et Zaccharie Risacher sont pressentis pour être les premiers choix de la NBA Draft 2024. Cela intervient après que Victor Wembanyama a été choisi par les San Antonio Spurs comme premier joueur français de la NBA Draft 2023.

La Dream Team a inspiré le monde

Bleacher Report attribue à l'ancien commissaire de la NBA, David Stern, l'explosion mondiale des talents que nous connaissons aujourd'hui. Dans les années 1980, il a négocié des accords avec des chaînes de télévision internationales pour diffuser les matchs de la NBA en dehors des États-Unis. L'American Dream Team de 1992 a également contribué à accroître la popularité de ce sport à l'échelle mondiale.

Vers un 50-50 ?

Verrons-nous un jour la population des joueurs de la NBA se composer pour moitié d'Européens ou d'internationaux ? C'est bien possible !

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