Sébastien Loeb et le Dakar : récit d'une histoire d'amour compliquée

Loeb et le Dakar, une longue histoire
Un test mental avant tout
Une malédiction ?
Son premier Dakar
Si loin, si proche
2018, un abandon qui fait mal
Premier Dakar sans Peugeot
Une pause de deux ans
Une marche trop haute
Les problèmes s'accumulent
Une remontée excetpionnelle
Le favori ?
Cinq crevaisons
Alors peut-être
Loeb et le Dakar, une longue histoire

Depuis son passage des rallyes traditionnels au rallye-raid, Sébastien Loeb, l’homme aux neuf titres de champion du monde WRC, se heurte toujours à quelque chose. Pourtant, à chaque édition du Dakar, la même question revient avec insistance : Sébastien Loeb remportera-t-il un jour la mythique course ? La réponse semble tenir en deux mots : malchance et adversité.

Un test mental avant tout

Contrairement aux courses de rallyes WRC "classiques", le Dakar est une épreuve extrêmement complexe, l’une des courses les plus impitoyables au monde. Les pilotes traversent d'immenses distances, des terrains variés et des conditions météorologiques imprévisibles, qui mettent les machines et les hommes à rude épreuve. Chaque édition est un véritable test d’endurance et, surtout, tout se joue dans la tête.

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Une malédiction ?

Bien que tous les concurrents soient exposés à des aléas, Sébastien Loeb semble avoir une petite malédiction, un quelque chose qui l'empêche d'aller chercher le trophée. Une panne mécanique ici, un problème de navigation par là, le Français a enchaîné les pépins. Retour sur son histoire compliquée avec le Dakar.

Son premier Dakar

En 2016, pour ses débuts au Dakar, Sébastien Loeb fait rapidement sensation. Il remporte plusieurs étapes grâce à sa technique et à son amour de la vitesse, prouvant qu’il est capable de rivaliser avec les meilleurs. Cependant, une erreur de navigation lors de la huitième étape lui coûte près d’une heure, l’éloignant irrémédiablement du podium final. Un manque d'expérience, certes, mais une première prometteuse.

Si loin, si proche

En 2017, le Français retente sa chance. Avec Daniel Elena, Loeb commence en trombe, et fait jeu égal avec Peterhansel, dans un mano a mano insoutenable. Mais une casse mécanique, liée à une suspension brisée, met fin aux espoirs du Tricolore. Cet incident, survenu lors de la troisième semaine, marque une nouvelle désillusion pour le pilote français, qui terminera deuxième de l'épreuve.

2018, un abandon qui fait mal

Lors de l’édition 2018, un accident spectaculaire dans les dunes de San Juan vient interrompre son parcours. Le choc est tel que son copilote, Daniel Elena, se blesse, obligeant l’équipage à abandonner. Cet incident est l'image des dangers inhérents aux terrains capricieux du Dakar. On ne peut pas contrôler tous les éléments.

Premier Dakar sans Peugeot

2019 est une année particulière pour le pilote. En effet, Peugeot décide de se retirer et, après "avoir pris sa décision à la dernière minute", selon autohebdo.fr, Loeb participe au Dakar avec l'équipe privée PH Sport. Une fois de plus, le Français va jouer de malchance, avec de nombreux problèmes techniques (pannes répétées, pertes de puissance et difficultés logistiques). Il terminera tout de même en troisième position, son deuxième podium sur l'épreuve.

Une pause de deux ans

Après cette édition 2019, Sébastien Loeb décide de s'éloigner un peu de la course. Il revient en 2021, avec une nouvelle équipe, Bahrein Raid Xtreme, mais abandonne rapidement, pour revenir plus fort, en 2022, avec un nouveau copilote : Fabien Lurquin.

Une marche trop haute

L’édition 2022 est l’une des plus abouties pour Sébastien Loeb. S'il voit la victoire s'envoler lors de la troisième étape (deux crevaisons, mais aussi une casse de transmission dès le début de l'épreuve), il termine à une brillante deuxième place, derrière Nasser Al-Attiyah sur Toyota, qui a dominé la course du début jusqu'à la fin. La marche était trop haute, mais les progrès sont là !

Les problèmes s'accumulent

En 2023, le Français fait figure de favori contre son bourreau de l'année dernière : Al-Attiyah. Le début d'épreuve est un désastre pour le Français, puisqu'il est victime de trois crevaisons sur la deuxième étape, qui le relèguent à 1 h 20 de la tête. Le podium semble alors inatteignable, et la victoire encore plus.

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Une remontée excetpionnelle

Pourtant, le pilote ne baisse pas les bras. Déterminé, il remporte alors six victoires d’étapes consécutives, de la 8e à la 13e étape, ce qui établit un nouveau record sur le Dakar. Il termine la course en seconde position avec sept victoires d'étape, mais 1 h 20 de retard sur le vainqueur, Al-Attiyah. 

Le favori ?

En 2024, tous les voyants sont au vert. Après deux années de mésaventure, l'épreuve ne peut pas échapper à Sébastien Loeb. Sauf qu'encore une fois, rien ne va se passer comme prévu.

Cinq crevaisons

Malgré tout son talent et sa détermination, le Français est une nouvelle fois freiné par cinq crevaisons et un incident mécanique qui lui coûtent plus d'une heure sur le vainqueur, Carlos Sainz. Il termine finalement troisième, avec cinq victoires d'étape, mais surtout la déception d'une course qu'il aurait pu gagner.

"J'ai toujours la poisse"

En 2025, re-belote pour le Français. Dès les premières étapes de ce Dakar, il perd 40 minutes pour un problème de ventilateurs : "C'est encore tombé sur moi, j’ai toujours la poisse", a-t-il concédé, selon des propos relayés par 20 Minutes.

"Dur à accepter"

Malheureusement, l'étape suivante sera fatale au pilote français, disqualifié en raison d'un accident qui a compromis la sécurité de son véhicule Dacia. Un nouvel abandon qui fait terriblement mal : "Notre équipe a fourni des preuves pour prouver que l'arceau était toujours solide, et je leur fais entièrement confiance. Même visuellement, on peut voir que la sécurité n'a pas été compromise. Donc oui, c'est dur à accepter."

Alors peut-être

La question demeure : verra-t-on un jour Loeb triompher sur le Dakar ? Avec son expérience, son talent et sa passion intacte, rien n’est impossible. Chaque édition est une nouvelle chance, et ses fans continuent de croire en lui jusqu’à ce qu’il atteigne enfin le sommet de cette épreuve mythique.

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