10 choses que vous ne saviez pas sur Julian Alaphilippe

Chouchou des supporters français, Julian Alaphilippe a fait rêver l'Hexagone. Que ce soit sur le Tour, aux championnats du monde ou sur la Flèche Wallonne, le natif de Saint-Amand-Montrond a fait briller le drapeau français. Voici 15 choses que vous ignoriez peut-être sur Julian Alaphilippe.

Si certains commencent le vélo dans des équipes semi-professionnelles, Julian Alaphilippe, lui, a décidé de rejoindre un corps de métier un peu particulier… l'armée. Selon Europe 1, le jeune homme s'est engagé dans l'équipe cycliste de l'armée, à 18 ans, à la caserne du camp des Loges, basée à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). "L'armée me proposait un emploi rémunéré à presque 1 200 euros par mois, nourri et logé", explique-t-il.

Sur le vélo, Julian Alaphilippe aime attaquer… percuter, même ! Dans la vraie vie, ce n'est pas si différent, car le champion du monde joue des percussions et, plus précisément, de la batterie. Dans son livre Mon année en arc-en-ciel, il raconte : "Je trouve qu'il y a une analogie entre le vélo et la batterie : j'aime que ce soit rythmé quand je pédale (...) Sport ou musique, je trouve un point commun : le plaisir que l'artiste et le sportif apportent au public."

Grand fan de batterie, Julian Alaphilippe a une autre passion : les monstres. Dans son livre, il explique avoir reçu un cadeau très spécial : "Avec les voitures, les montres sont une passion pour moi (...) Quand Richard Mille, en personne, t'appelle pour te dire qu'il t'aime bien, qu'il apprécie ta façon de courir (...) Imaginez ma surprise ! (...) Quelques semaines plus tard, une personne m'attendait à l'aéroport. Elle m'apportait une montre de la part de Richard Mille. Depuis ce jour-là, je ne l'ai jamais quittée."

Depuis l'hiver 2019, Julian Alaphilippe et Marion Rousse vivent ensemble en Andorre, un petit pays montagneux entre la France et l'Espagne. Un quotidien paisible entre les deux tourtereaux, comme l'explique Marion Rousse : "Ce que j'aime le plus chez lui, c'est son humilité, sa façon de courir et son panache. Il est aussi très simple, il est toujours ouvert, il donne tellement d'amour à tout le monde. C'est un garçon qui n'est pas stéréotypé, il n'a pas forcément un discours qu'on lui demande de tenir."

À partir du moment où il y a des roues, Julian Alaphilippe aime bien. En plus de la musique et des montres, le Français est également un grand fan de voitures. Au volant, il se sent bien : "En 2016, en rentrant de mon premier Tour de France, j'ai acheté une Porsche de 1989, une voiture de collection maintenant, noire, avec un moteur flat 6 (...) Elle tourne comme une horloge. Au volant, je m'évade, je ne pense plus à rien. Je suis sensible au charme de l'ancien, à son caractère, aux vibrations, à l'odeur de l'essence", écrit-il dans Mon année arc-en-ciel.

Interrogé par le journaliste britannique Andrew Hood avant le début de la saison 2025, Julian Alaphilippe n'a pas caché ses ambitions… et son amour pour l'attaque : "Le panache et l’agressivité peuvent toujours battre la puissance, sinon, je ne serais plus là. J’apprécie le cyclisme en attaquant. Je travaille pour revenir à mon meilleur niveau et quand je suis au sommet de sa forme, je me fais plaisir."

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Devenir champion du monde est le rêve de nombreux cyclistes. Sauf qu'une fois le maillot endossé, il faut en assumer le statut : "J'insiste toujours sur ce point, car si vous avez des avantages à le porter, il y a aussi des inconvénients : vous êtes toujours observé, on ne vous laisse pas un mètre. On n'est jamais sûr de gagner, ce n'est jamais facile, et c'est encore plus difficile de gagner avec le maillot. Je suis soulagé d'avoir réussi à le faire", explique-t-il après sa première victoire en tant que champion du monde.

En 2021, Julian Alaphilippe est devenu le septième homme à conserver son titre de champion du monde, après Georges Ronsse (1928, 1929), Rik Van Steenbergen (1956, 1957), Rik Van Looy (1960, 1961), Gianni Bugno (1991, 1992), Paolo Bettini (2006, 2007) et Peter Sagan (2015, 2016, 2017).

Il n'est pas rare que les cyclistes soient entraînés par leur père ou leur cousin durant leur enfance, voire leur adolescence. En revanche, il est peu fréquent que cela perdure par la suite. Pourtant, Julian Alaphilippe est entraîné, depuis ses débuts, par la même personne : son cousin Frank Alaphilippe. Ancien coureur amateur, ce dernier connaît parfaitement son poulain… et la collaboration a bien fonctionné !

Ce n'est un secret pour personne, Julian Alaphilippe est devenu papa en juin 2021. Un jour qu'il considère comme le plus beau de sa vie : "Nino naît le lundi 14 juin, à 3 h 33. De toute ma vie, je n'oublierai jamais la rencontre avec mon fils, lorsque pour la première fois, je le prends avec moi. Marion part en soins. Pendant une heure, je suis seul avec Nino. Ce moment-là, je l'attendais depuis longtemps. Et, lorsqu'il arrive, on est face à un bonheur immense, indescriptible."