10 anecdotes sur la légende Michel Platini

Si Michel Platini compte 72 sélections pour l'équipe de France, il a en réalité joué 73 matchs internationaux… dont un sous les couleurs du Koweït. En effet, le 27 novembre 1988, on ne sait pas par quelle magie le Français s'est retrouvé à disputer un match entre l'URSS et le Koweït, alors qu'il avait pris sa retraite en 1987. Ce qui est encore plus fou, c'est que Michel Platini n'a aucun lien avec le Koweït, rapporte Le Figaro… Incompréhensible.

C'est une anecdote qui est très connue des supporters messins… et elle ne leur est pas agréable. Alors que Michel Platini, adolescente, passait des tests avec le FC Metz, il s'est retrouvé à devoir souffler dans un spiromètre. Sauf que le jeune homme a manqué de souffle, et le médecin du club l'a déclaré "inapte pour le sport de haut niveau", rapporte Vosges-Matin.

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Le 29 mai 1985, la Juventus remporte la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions contre Liverpool, 1-0. Malheureusement, ce match restera à jamais gravé comme la tragédie du Heysel, où 39 personnes ont perdu la vie dans un mouvement de foule. Platini raconte : "Je continue de jouer cette finale, elle ne m'a pas quitté comme elle n'a pas quitté l'esprit de tous ceux qui étaient présents ce soir-là, ceux qui ont perdu un être cher, ceux pour qui tout a changé en quelques terribles minutes."

En 1992, Albertville accueille les Jeux Olympiques d'hiver et, à la demande de Jean-Claude Killy, légende du ski alpin, Michel Platini a l'honneur d'être le dernier porteur de la flamme.

À l'occasion d'un entretien avec Libération, Michel Platini a rencontré la célèbre écrivaine Marguerite Duras. Le footballeur a tenté de répondre aux questions de l'auteure… non sans mal. Il affirme, selon Le Figaro : "Une heure avec Marguerite Duras, ç'a été plus dur pour moi que n'importe quel match de ma carrière. Quelquefois, il y avait même certaines questions que j'avais du mal à comprendre."

Le 25 mai 2005, Liverpool et l'AC Milan s'affronte en finale de la Ligue des champions. Sauf qu'à la mi-temps, les Milanais mènent 3-0. Michel Platini raconte alors, selon RMC Sport : "Je tombe sur le président de Liverpool à la mi-temps. Il y a 3-0 (pour l’AC Milan, ndlr), mais s’il y a 5, 6, 7-0, c’est la même chose. Je lui dis : ‘Faites attention que ce ne soit pas la plus grosse déculottée de l’histoire du football, faites très attention, ne vous livrez pas’ (...) Je vais le voir à la fin, je lui dis : ‘Je suis désolé, je ne comprends rien au football, excusez-moi’." Pourquoi ? Car Liverpool a remporté la finale aux tirs-au-but !

Légende de la Juventus, Michel Platini a pris sa retraite en 1987. Pour l'occasion, il a reçu un sacré cadeau de la part de Gianni Agnelli, patron de Fiat et propriétaire de la Juve : une Ferrari Testarossa. Sauf que Michel Platini n'est pas un grand fan de voitures. Preuve en est, après une panne sur l'autoroute, il décide d'offrir sa voiture à son ami Louis Nicollin, alors président de Montpellier, pour son musée.

Dans une interview accordée à Capital, le célèbre numéro 10 a affirmé : "Les classements entre anciens footballeurs me fatiguent. C’est comme si vous compariez Edith Piaf aux Beatles". Toutefois, il a avoué qu'il avait un faible pour un joueur en particulier, le Néerlandais Johan Cruyff : "Quelle classe sur le terrain !"

Dans les années 80, Thierry Rolland et Platini formait un sacré duo. L'un au micro, l'autre sur le terrain. Très amis, Michel Platini n'hésitait pas à prêter ses résidences au journaliste, qui ne se faisait pas prier. Michel Platini explique : "Je dissimulais à son intention des petits mots dans mes affaires. Lorsque Thierry se servait dans ma boîte à cigares, il tombait sur 'Surtout ne te gêne pas'. Et dans le bar à alcool, j’avais griffonné : 'Et pourquoi pas un petit armagnac ?'" Sacré Thierry...

Considéré comme l'un des meilleurs tireurs de coup-franc de l'histoire, Michel Platini a perfectionné sa technique en les travaillant dans la Forêt de Haye face à Jean-Michel Moutier avec, comme mur, des mannequins lestés dans des seaux de béton. Le vainqueur remportait un diabolo.

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