Affaire Jégou-Auradou : la justice argentine prononce un non-lieu

Un non-lieu prononcé
Une affaire qui n'en finit plus
Deux rugbymen accusés
Deux jeunes joueurs
Ils avaient beaucoup bu
Florian Grill prend la parole
Des version des faits très différentes
20 ans de prison encourus
Un manque de preuves ?
Remis en liberté
Des
Un abandon des charges
Un appel attendu
Un non-lieu prononcé

Après plusieurs mois, la justice argentine a finalement prononcé un non-lieu, ce mardi 10 décembre, dans le dossier Auradou-Jegou.

Une affaire qui n'en finit plus

Le 8 juillet dernier, les deux rugbymen français Oscar Jégou et Hugo Auradou étaient arrêtés par la police argentine. Depuis, la situation s'est accélérée et l'enquête pourrait se terminer dans les prochains jours. Retour sur les faits d'une affaire complexe.

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Deux rugbymen accusés

Accusés de v i o l, Oscar Jegou et Hugo Auradou (sur la photo) ont été placés en garde à vue après qu’une jeune femme les a accusés de l’avoir abusée et "sauvagement battue" dans leur hôtel de Mendoza, après la rencontre entre la France et l'Argentine, dans la nuit du 6 au 7 juillet, selon l'AFP.

Deux jeunes joueurs

Les deux joueurs cités ont joué leur premier match avec l'équipe de France : Hugo Auradou, 20 ans, est deuxième ligne à Pau tandis qu'Oscar Jegou, 21 ans, est troisième ligne à La Rochelle.

Ils avaient beaucoup bu

Les deux joueurs français sont, selon La Dépêche du Midi, sortis dans un bar. Selon la serveuse, Oscar Jegou est sorti la bouche en sang après avoir bu dans un verre brisé : elle confirme qu'il était a l c o o l i s é.

Florian Grill prend la parole

Florian Grill (sur la photo), le président de la Fédération Française de Rugby, s'est exprimé : "Si les allégations sont vraies, elles sont incroyablement graves. La première chose à dire est de penser à la jeune fille. Cela va à l'encontre de tout ce que le rugby est, fait et construit", rapporte L'Équipe.

Des version des faits très différentes

"Ils ont une version assez différente. On a creusé avec un avocat et on arrive finalement à des informations qui semblent quand même questionner beaucoup la version qui a été largement diffusée dans les médias argentins. Nous, on n’est pas juges, on n’est pas enquêteurs, mais on pense qu’il faut quand même que la justice argentine regarde le dossier très très rapidement", a-t-il continué.

"Une violence impitoyable"

L'avocate de la plaignante, Natacha Romano, explique : "Bien que le plus grave de ces crimes soit la violence s e x u e l l e avec accès c h a r n e l, la violence avec laquelle ces deux hommes ont agi a été impitoyable."

20 ans de prison encourus

En droit argentin, si les faits sont avérés, cela pourrait être passible de 20 ans de prison. "Il y a deux choses : soit ils sont coupables et il n’y a pas de soucis, on accepte les sanctions. Ou ce n’est pas le cas et, dans ce cas, même cinq jours, c’est trop ! On respecte la justice argentine, mais il faut que les choses aillent vite", a ré-affirmé Florian Grill.

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"Il y a beaucoup d’incohérences"

"Il y a beaucoup d’incohérences dans cette affaire qui nous semblent devoir être revues par la justice", a expliqué Florian Grill. "Nous sommes allés voir, à Mendoza, un bras droit de la procureure et la personne en charge du dossier : l’avocat a pu exposer plusieurs points qui questionnent sur la déclaration initiale et qui vont mettre en cause plusieurs déclarations", poursuit-il.

Un manque de preuves ?

Le 14 août, le média Le Parisien a affirmé que les deux joueurs pourraient finalement être "lavés de tout soupçon" par manque de preuves valides.

Remis en liberté

Remis en liberté sous caution le 13 août, les deux rugbymen ont dû rester en Argentine, dans l'attente de la clôture du dossier. Leur avocat, Antoine Vey, a expliqué au Parisien : "Nous espérons une clôture de l’enquête ces prochains jours."

Des "contradictions notoires"

Cette remise en liberté faisait suite à un rapport de la justice argentine concluant "l’existence de contradictions notoires, d’inconsistances, de zones grises, voire d’explications insuffisantes."

Un abandon des charges

Déjà cet été, les deux Français espéraient obtenir un abandon des charges. Selon des sources du Parisien au Ministère public de Mendoza, "seuls les résultats des expertises psychologique et psychiatrique menés sur la plaignante (le 14 août, ndlr)" pouvaient freiner cet abandon.

Un appel attendu

Le 10 décembre, la justice argentine a mis un terme à l'affaire en prononçant un non-lieu. Toutefois, Me Natacha Romano, avocate de la plaignante, devrait faire appel de cette décision.

 

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