Les 20 footballeurs les plus surcotés du XXᵉ siècle

Une belle gueule, un but mythique, une forte personnalité… En football, le niveau de jeu ne fait pas tout, et d'autres aspects peuvent modifier la perception d'un joueur.

Au XXᵉ siècle, de nombreux footballeurs ont vu leur cote de popularité monter en flèche… pour pas grand-chose. Retour sur les 20 joueurs les plus surcotés du siècle dernier.

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Trois Ballons d'Or, un Euro 1988 légendaire… Marco Van Basten est, sans aucun doute, l'un des plus grands attaquants du XXᵉ siècle. Toutefois, son héritage est gâché par de nombreuses blessures. En huit ans avec Milan, de 1987 à 1995, le Néerlandais a été absent 696 jours en raison de blessures récurrentes à la cheville, selon Transfermarkt. Une fin de carrière compliquée, qui impacte son statut.

Oui, il est le meilleur buteur de l'histoire de la Premier League (260 buts). Mais ne prétendons pas que Shearer était un génie du football. Son jeu était simple : il était un attaquant pragmatique, un tueur devant les cages… mais c'est tout. Un grand buteur, un excellent renard des surfaces, mais sa contribution au jeu de son équipe a toujours été très limitée.

Thomas Brolin a été considéré l'un des plus grands espoirs du football européen, après une Coupe du monde 1994 exceptionnelle. Sauf que le Suédois n'a jamais confirmé. Après des débuts prometteurs à Parme, il rejoint Leeds United, mais, avec le club anglais, ne parvient jamais à retrouver un niveau correct. Ses 47 buts en 283 matchs le montrent : il n'a jamais su être régulier.

Un tireur de coup franc fantastique, certes, mais un défenseur de classe mondiale ? Pas vraiment. La réputation de Koeman tient en grande partie à son passage au FC Barcelone, mais il n'a jamais été un roc en défense : son taux de réussite de tacles de 62 % est tout juste correct, surtout si on le compare aux autres défenseurs de son époque.

Ballon d'Or en 1995, oui, mais soyons réalistes. George Weah n'a joué que cinq ans au plus haut niveau avec le Milan AC, mais le reste de sa carrière en club n'a rien d'exceptionnel. Par ailleurs, sa carrière internationale avec le Liberia a été... limitée. Son statut de classe mondiale repose en grande partie sur quelques bonnes saisons et ce Ballon d'Or.

Frank Rijkaard est un "joueur de l'ombre". Le genre de footballeurs qui est moins mis en avant par les médias. Sauf que le Néerlandais est une exception et, avec ses compatriotes Ruud Gullit et Van Basten, ils terminent tous sur le podium du Ballon d'Or 1988. Malgré ses qualités évidentes, le talent de Rijkaard était moins étincelant que celui de ses coéquipiers.

Simeone était un joueur de cœur, agressif, mais ses qualités techniques n'ont jamais vraiment été à la hauteur. Avec seulement deux buts en 106 sélections internationales, sa réputation s'est davantage construite sur sa fougue et sa détermination que sur ses prouesses balle au pied.

Si l'histoire retient son penalty raté lors de la finale de la Coupe du monde en 1994, elle n'oublie pas la compétition exceptionnelle de Roberto Baggio. L'Italien était un magicien, mais trop peu régulier, et avec un mental parfois faillible.

Excellent avec la Bulgarie lors de la Coupe du monde 1994, Hristo Stoickhov a fait le bonheur du FC Barcelone et du CSKA Sofia au cours de sa carrière. Sauf que le Bulgare a souvent été irrégulier, avec des saisons incroyables (Ballon d'Or 1994) et d'autres très compliquées.

Certes, Dennis Bergkamp est l'un des joueurs les plus doués de l'histoire du football. Son toucher de balle est, encore aujourd'hui, inégalé. Sauf que, si on enlève cette élégance, ses statistiques n'ont rien d'exceptionnel. Avec 87 buts en 315 matchs de Premier League, le Néerlandais est loin des standards des plus grands joueurs de l'époque. D'autant que l'attaquant avait tendance à disparaître dans les grands matchs, et même à ne pas jouer du tout, à cause de sa phobie de l'avion.

Un flow gigantesque, une tête qu'on n'oublie pas… Mais une contribution offensive tout juste moyenne. Certes, le rôle de Davids était surtout défensif, mais le Néerlandais a souvent été limité près de la surface de réparation. Il était un excellent milieu, mais pas forcément l'un des meilleurs de tous les temps.

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Adulé par les supporters de Chelsea, Gianluca Vialli n'a pourtant jamais été un très grand joueur. Certes, l'attaquant italien a marqué de nombreux buts 'clutchs', mais il n'a jamais fait partie du gratin européen. Que ce soit à Chelsea, la Juventus ou Cremonese, il n'a jamais dépassé le ratio d'un but chaque deux matchs.

Personne ne centre comme Beckham, il faut lui reconnaître ce mérite. Toutefois, la réputation du génie anglais est très largement surestimée. Avec seulement 17 buts en 115 sélections avec les Three Lions, David Beckham n'a jamais été un joueur spécialement décisif. George Best le dira mieux que quiconque : "Son pied gauche ne lui sert à rien, il est mauvais de la tête, il ne sait pas tacler et il ne marque pas souvent. À part ça, il est pas mal."

Capitaine des "Invincibles" d'Arsenal, Patrick Vieira est le type de joueurs qui partirait à la guerre pour son équipe. Un milieu de terrain exemplaire, physique… mais parfois limité offensivement. Avec les Gunners, il n'a marqué que 34 buts en plus de 400 matchs, et s'est rarement distingué pour son apport dans la surface.

Fernando Redondo est un joueur romantique, un footballeur frisson, doué d'un talent fou. Sauf que l'Argentin n'a jamais fait partie des meilleurs joueurs du monde à son poste. Les romantiques affirmeront qu'il était un magicien, les pragmatiques diront qu'il n'a jamais été un milieu de classe mondiale.

Il est le seul joueur de l'histoire à avoir remporté quatre Ligues des champions, avec trois clubs différents. Cette statistique peut paraître trompeuse, car elle élève le Néerlandais au rang des plus grands milieux de l'histoire. Certes, Seedorf faisait partie des plus grands de sa génération, mais il pouvait également disparaître dans certains grands rendez-vous.

Roberto Carlos est connu pour ses coups francs et ses gestes totalement fous, mais défensivement, il était souvent pris dans son dos. En 2006, son manque de concentration permet à Henry d'ouvrir le score et élimine le Brésil, une erreur parmi tant d'autres.

Ryan Giggs a joué 963 matchs pour Manchester United, mais avec seulement 168 buts en 23 ans, ses statistiques sont loin d'être époustouflantes. Si sa longévité est impressionnante, ses contributions réelles lors des grands matchs, notamment les finales, étaient souvent mitigées.

Le talent de Maradona est indéniable, mais sa carrière n'est pas toujours à la hauteur du mythe. Son passage au FC Barcelone fut décevant et, bien qu'il soit considéré comme un dieu (littéralement) à Naples, il n'a remporté que deux titres de champion et une coupe de l'UEFA avec les Italiens.

Best avait un talent fou, mais sa carrière était loin d'être légendaire. Son manque de sérieux était accompagné d'une irrégularité chronique sur le terrain. Avec 137 buts en 474 apparitions, l'héritage de Best se résume surtout à ce qu'il aurait pu être, et non à ce qu'il est devenu. Ses statistiques sont celles d'un bon milieu offensif, pas d'un joueur considéré comme le meilleur de sa génération.

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