Les 20 plus grands espoirs déçus du football au XXe siècle

Le football a toujours été un sport avec de grandes attentes, mais pour chaque Diego Maradona ou Johan Cruyff qui y a répondu, nombre de joueurs prometteurs ont beaucoup déçu...

Voici notre top 20 des footballeurs les plus décevants du XXe siècle, ceux qui, pour une raison ou pour une autre, n'ont jamais vraiment justifié l'engouement autour d'eux. Toutes les statistiques proviennent de Transfermarkt.

Avant-centre prolifique en Amérique du Sud et en Espagne, Ruben Sosa a eu du mal à se montrer à la hauteur lorsque la pression montait. Espoir pour mener l'Uruguay vers de plus grands succès, le joueur n'a jamais vraiment atteint le statut de classe mondiale que beaucoup avaient prédit.

Bien qu'il ait remporté des titres, Blomqvist n'a pas eu la carrière qu'il aurait dû avoir sur le papier. Durant la victoire de Manchester United lors du triplé de 1999, il a surtout été un joueur de rotation, avant que ses blessures et son irrégularité chronique ne fassent chuter sa cote après un transfert à Parme.

Milieu de terrain à la technique remarquable, Prosinečki n'a jamais vraiment réalisé le potentiel qu'il avait fait apercevoir. Sa carrière a été marquée par des blessures et des performances inconstantes, et il n'a pas réussi à briller au Real Madrid et au FC Barcelone malgré son talent.

Ailier flamboyant au talent indéniable, David Ginola s'est souvent vu reprocher de privilégier le style au contenu. Malgré des performances impressionnantes à Newcastle et à Tottenham, il n'a jamais vraiment fait sensation dans les grands matchs et sa carrière internationale n'est pas restée dans les mémoires.

Attaquant au style de jeu enthousiasmant, Dariusz Dziekanowski était censé devenir un grand joueur. Malgré une carrière correcte en club, son manque de constance et d'impact dans les grandes compétitions l'a empêché de faire partie de l'élite du football mondial.

Malgré un pied gauche exceptionnel et des moments de grâce à l'Inter Milan, Álvaro Recoba n'a jamais vraiment été à la hauteur du potentiel de joueur de classe mondiale qu'on lui a prêté. Son inconstance et ses errements l'ont empêché de se hisser vers les sommets.

Jadis considéré comme un futur grand du football russe, Korneev a fait un pas de trop avec son transfert au FC Barcelone au milieu des années 1990. En manque de temps de jeu et d'impact, il a sombré dans l'oubli, ne parvenant jamais à être à la hauteur des attentes.

Fantastique à l'Ajax, Jari Litmanen ne s'est jamais maintenu au même niveau après son départ. Ses blessures et ses difficultés à s'adapter à différents championnats l'ont empêché de réaliser son potentiel. Ses performances devant les cages adverses ont considérablement diminué lors de son passage au FC Barcelone, où il n'a marqué que 21 buts toutes compétitions confondues en trois saisons.

Surnommé "l'Ange vert", Rocheteau était considéré comme la réponse de la France à Johan Cruyff. Malgré un niveau solide et 100 buts marqués en championnat, le joueur n'a jamais fait partie du gratin du football mondial.

Attaquant à la réputation redoutable, Dario Silva fut néanmoins inconstant et il n'a jamais justifié la confiance que ses clubs lui avaient accordée. En plusieurs saisons passées en Liga, il n'a réussi à marquer que 36 buts dans le championnat espagnol.

Considéré comme l'un des meilleurs milieux de terrain anglais des années 1970, Gerry Francis n'a finalement pas été à la hauteur des attentes, que ce soit en club ou en sélection, à cause de ses blessures et de ses performances irrégulières.

Ailier talentueux doté d'une capacité de dribble exceptionnelle, Waddle n'a pas réellement atteint le statut de crack international que certains lui avaient prédit. Malgré des périodes réussies en Angleterre et en France, il n'a jamais été très performant dans les grandes compétitions.

Attaquant imposant de 2,01 mètres, Kevin Francis devait être une force inarrêtable dans le football anglais. Bien qu'il soit devenu un héros à Stockport County, il n'a pas confirmé au niveau supérieur. Il a brièvement joué en Premier League avec Birmingham City, sans réussir à laisser une trace durable.

En 1992, Gianluigi Lentini était le joueur le plus cher au monde et chacun s'attendait à ce qu'il domine la Série A. Mais un grave accident de voiture a fait dérailler sa carrière et il n'a jamais retrouvé sa forme complète, ne marquant que 16 buts en quatre saisons au Milan AC.

La carrière de Stan Collymore, un attaquant au potentiel immense, a été une montagne russe. L'Anglais a eu des éclairs de génie à Nottingham Forest et à Liverpool, mais il n'a jamais vraiment justifié l'engouement initial à cause de son inconstance et de ses problèmes extra-sportifs. Durant sa saison la plus prolifique en championnat, il a marqué 22 buts pour Forest, mais il n'a plus jamais approché ce total par la suite.

Considéré à une époque comme l'avenir du Portugal, Dani possédait tout le talent nécessaire mais manquait de discipline. Plus intéressé par le mannequinat et par la vie nocturne que par l'entraînement, il n'a jamais tenu ses promesses initiales et n'a inscrit que 3 buts en 20 sélections en équipe nationale.

D'abord salué comme le successeur de George Best, Keith Gillespie possédait de la vitesse et une grande capacité de dribble, mais il était inconstant et aux prises avec des problèmes en dehors des terrains. Bien qu'il ait joué pour Manchester United et Newcastle, il n'a jamais atteint les sommets attendus, marquant seulement 20 buts en championnat durant toute sa carrière.

Le parcours de Faustino Asprilla, un attaquant talentueux et imprévisible, est plus célèbre pour ses frasques en dehors du terrain que pour sa régularité en match. Il a marqué seulement 9 buts en championnat lors de ses deux saisons et demie à Newcastle, frustrant souvent les fans par son inconstance.

Vu comme le "nouveau Pelé" (un surnom dangereux pour n'importe quel jeune joueur), Nii Lamptey n'a pas comblé les espoirs placés en lui à cause de mauvais choix de carrière. Le Ghanéen a joué pour 13 clubs dans six pays différents, mais il n'a jamais trouvé sa place, marquant seulement 7 buts au plus haut niveau en Europe.

Denilson a battu le record du transfert le plus cher lorsque le Betis Séville a payé plus de 30 millions d'euros à São Paulo en 1998. En retour, le club andalou a obtenu un ailier spectaculaire capable de dribbler, mais dont la technique était rarement utile à l'équipe. En sept saisons au Betis, il n'a marqué que 13 petits buts en championnat.