Les joueurs de rugby les plus vicieux de tous les temps

On dit que le rugby est un "sport de brutes, joué par des gentlemen". Sauf que, parfois, certains joueurs oublient cette valeur… et font tout l'inverse.

Au rugby, il faut savoir jouer avec la limite, sans ne jamais la franchir. Sauf que Jerry Flannery l'a franchie en 2010, lorsqu'il a décoché un coup de pied dans les côtes d'Alexis Palisson lors du Tournoi des Six Nations. S'il a miraculeusement réussi à éviter le carton rouge, il a toutefois écopé d'une suspension de six semaines, selon ABC.

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David Pocock est l'un des meilleurs troisièmes lignes de l'histoire… et une de ses qualités était son vice. S'il n'était pas un joueur violent, ni bagarreur, il savait parfaitement comment stopper une action. Un pied, un bras… Il laissait toujours traîner ce petit quelque chose pour gêner l'adversaire, sans se faire prendre.

Hmmmm Chabal ! Le colosse français fait partie des rugbymen les plus terrifiants de l'histoire. Ultra-puissant, il est passé maître dans l'art de fracasser ses adversaires, avec un placage ou une percussion. Les dents d'Ali Williams et l'âme de Chris Masoe peuvent en témoigner. 

Si Martin Johnson a été l'un des plus grands capitaines anglais, il était aussi et surtout un maître des arts obscurs. Des coups de pied aux coups de coude, il faisait tout pour faire déboulonner l'équipe adverse, avec un sourire en coin particulièrement agaçant.

En 2009, Schalk Burger réussit l'exploit d'enfoncer l'œil de Luke Fitzgerald après seulement 32 secondes de jeu. S'il échappe au carton rouge, il écope d'une suspension de huit semaines. Il refuse également de s'excuser, selon The Guardian, une attitude qui lui a valu de nombreuses critiques.

Bien qu'il soit adoré par les fans, Trevor Leota l'est moins de ses adversaires. La raison ? Sa technique de placage, qui consiste à envoyer l'épaule dans le visage de l'équipe en face.

Provocateur, bagarreur et violent, Pascal Papé a toujours joué son rôle à la perfection. En 2015, il donne un coup de genou dans le dos de Jamie Heaslip. L'Irlandais a eu des vertèbres facturées, selon Radio New Zealand, et Papé s'est retrouvé sur la touche pendant 10 semaines.

L'un des incidents les plus tristement célèbres du rugby anglais est celui où Calum Clark a délibérément cassé le bras de Rob Hawkins, joueur de Leicester, lors d'une finale de Premiership. Cet acte lui a valu une suspension de 32 semaines, mettant un frein presque définitif à sa carrière.

L'héritage de Johan Le Roux est lié à un acte infâme : il a mordu l'oreille de Sean Fitzpatrick si violemment que celle-ci a dû être recousue. World Rugby n'a eu d'autre choix que de lui infliger une suspension de 19 mois, mettant ainsi fin à sa carrière. Le Roux a ensuite affirmé au New Zealand Herald : "Pour une suspension de 19 mois, j'aurais probablement dû l'arracher. Au moins, j'aurais dit : Regardez, je suis revenu en Afrique du Sud avec l'oreille de ce gars." 

Danny Grewcock était une véritable menace sur le terrain. Au cours de sa carrière, il a été sanctionné pour avoir mordu, frappé, piétiné et donné des coups de coude à répétition, sans ne jamais s'excuser. En 2007, il marche volontairement sur le visage de Thibaut Privat, sans le moindre remord.

Richard Loe ne s'en cachait pas, il aimait la violence. En carrière, il a choisi des dizaines de victimes, mais ces deux plus connues sont Paul Carozza, à qui il a volontairement cassé le nez, et Greg Cooper, contre qui il s'est battu et a écopé de neuf mois de suspension.

En 2009, lors d'une rencontre de H Cup, David Attoub décide de repousser les yeux de Stephen Ferris à l'intérieur de son visage. Cet acte répugnant lui a valu une suspension de 70 semaines, l'une des plus longues de l'histoire du rugby. Le juge Jeff Blackett, responsable de la discipline de l'ERC, a décrit cela comme "le pire acte de contact avec les yeux auquel j'ai eu à faire face", rapporte ESPN.

Surnommé "Le Chiropracteur" pour sa capacité à réarranger le squelette de ses adversaires, le style de plaquage de Lima était plus proche d'un missile au visage que d'autre chose. Connu de tous, il en jouait pour effrayer ses adversaires. Sauf qu'une fois, lors d'un match de Super 12 en 1997, il a plaqué avec sa tête et s'est retrouvé lui-même KO. L'arroseur arrosé.

Quand Bakkies Botha entrait sur un terrain, on avait l'impression que tous les joueurs adverses lui devait de l'argent. Ultra violent et agressif, ses faits d'armes les plus connus sont : son coups de tête sur Jimmy Cowan, la fracture de l'épaule d'Adam Jones et ses coups de pied sur des dizaines de joueurs.

Roi des sanctions et de l'anti-jeu, Dylan Hartley a accumulé un nombre ridicule (et imbattable) de 60 semaines de suspensions au cours de sa carrière. Mordre, égorger, donner des coups de coude et même insulter verbalement un arbitre : Hartley a tout fait. Il a également été écarté d'une tournée des Lions pour avoir traité Wayne Barnes de tricheur lors d'une finale de Premiership, selon Rugby Pass.

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