Les pires transferts de l'histoire de la Ligue 1
Chaque club a ses réussites et ses ratés sur le marché des transferts. En Ligue 1, comme ailleurs, de sacrés fiascos ont eu lieu. Des investissements qui n'ont malheureusement pas payé : voici les pires recrues de l'histoire de la Ligue 1 !
Toutes les données viennent de Transfermarkt.
Ce n'est pas tirer sur l'ambulance que de dire que Yoann Gourcuff a été un flop. Meilleur joueur de Ligue 1 avec Bordeaux en 2009, le Français rejoint Lyon en 2010, après une saison compliquée par les blessures du côté de la Gironde.
Malheureusement, ces blessures ne sont qu'un avant-goût du passage de Gourcuff à Lyon. Le milieu de terrain enchaîne les pépins physiques et, en tout et pour tout, ne disputera que 166 matchs avec l'OL en cinq saisons, selon Transfermarkt, pour un total honorable de 38 buts.
Certes, Randal Kolo Muani n'a que 25 ans et est arrivé au PSG depuis moins de deux ans… mais le passage du buteur à Paris est très médiocre. L'avant-centre n'a pu s'adapter au jeu parisien et l'entraîneur, Luis Enrique, ne lui fait pas confiance.
La situation est telle que le coach espagnol préfère joueur sans numéro 9 que de titulariser RKM, avec Kang-In Lee ou Marco Asensio à la pointe de l'attaque. Le club souhaiterait déjà se débarrasser du joueur, qui a tout de même coûté 95 millions d'euros il y a moins de deux ans. En novembre 2024, sa valeur est estimée à 40 millions, une sacrée chute.
Encore aujourd'hui, Severino Lucas est la troisième recrue la plus chère de l'histoire de Rennes. L'attaquant brésilien, acheté 21 millions en 1999 à l'Atletico Paranaense, était un crack, avec 49 buts en deux saisons du côté du Brésil. Des promesses, certes, mais Lucas n'a jamais justifié son prix, jugé énorme à l'époque.
La pression, son positionnement sur le terrain, sa mauvaise adaptation à la France… Lucas n'a pas trouvé son rythme en Bretagne et, après trois saisons et 11 petits buts, est reparti au Brésil avant de finir sa carrière en Asie.
Après une excellente saison à Séville et un Euro réussi avec la Pologne, Grzegorz Krychowiak signe au PSG pour 27.5 millions d'euros. Le Polonais connaît déjà la Ligue 1 puisqu'il y a évolué avec Reims, Nantes et Bordeaux de 2009 à 2014.
Sauf qu'à Paris, le milieu de terrain va totalement sombrer. Après une première saison décevante, il est prêté à West Brom, puis au Lokomotiv Moscou. En tout, il joue 19 matchs au PSG… en trois ans.
En 2012, le PSG veut frapper fort en recrutant Lucas Moura, tout juste élu troisième meilleur joueur d'Amérique du Sud par le journal El Pais. Le Brésilien de 20 ans est électrique et ses highlights font le tour des réseaux sociaux.
Le PSG décide alors de recruter le jeune ailier pour 40 millions d'euros. Après une première saison prometteuse, Lucas va stagner, manquant de maturité et de qualité dans le dernier geste. Il marque 46 buts en cinq ans au PSG, mais restera un regret pour les supporters, tant son potentiel était grand.
En 2017, l'Olympique de Marseille souhaite recruter un joueur d'expérience, fiable et qui puisse devenir le métronome de son milieu de terrain. Les dirigeants phocéens se tournent alors vers Kevin Strootman, qui occupe ce rôle à la perfection à Rome.
Recruté pour 25 millions d'euros, et avec le plus haut salaire du club, le Néerlandais n'y arrive pas. Terriblement neutre, Kevin Strootman commet même quelques erreurs qui coûtent cher à Marseille. En 2021, il est prêté au Genoa, puis à Cagliari, avant de partir libre en 2023.
124 buts en 219 matchs avec l'Inter, un buteur froid : un tueur. Voilà la réputation de Mauro Icardi lorsqu'il arrive au PSG en 2021, contre la somme de 50 millions d'euros. Si sa première saison, aux côtés de Neymar et Mbappé, est satisfaisante (20 buts en 34 matchs, dont un doublé contre Marseille)... les suivantes seront moins bonnes.
Les deux années qui vont suivre seront plus marquées par les drames de Mauro Icardi avec sa femme, Wanda Nara, que par ses exploits sur le terrain. Le joueur est moqué pour sa prise de poids et atterrit dans le "loft" du PSG, avec les joueurs indésirables. Il est prêté à Galatasaray en 2022, puis transféré définitivement.
Plus jeune joueur de l'histoire à disputer un match de Serie A avec le Genoa, à l'âge de 15 ans et 280 jours (à égalité avec Amedeo Amedei), Pietro Pellegri est extrêmement prometteur. Sans hésiter, l'AS Monaco recrute le grand (1,88 m) attaquant italien pour 25 millions d'euros.
Sauf que la pression de ce transfert, pour un joueur de seulement 16 ans, est énorme. Le buteur ne va inscrire que deux petits buts lors de ses trois saisons au club, avec 23 petites apparitions au total. Il sera finalement transféré au Torino contre 4.5 millions d'euros en 2022.
Si Kostas Mitroglou est classé aussi haut, c'est notamment à cause de sa réputation. Rarement, dans l'histoire du championnat de France, un joueur n'avait été l'objet d'autant de moqueries. Arrivé à Marseille en 2017 après 52 buts en deux saisons à Benfica, le Grec devait être le futur "grand attaquant" des Phocéens.
Malgré quelques matchs intéressants lors de sa première saison, le joueur est l'objet de nombreuses critiques et est prêté à Galatasaray en 2019, puis au PSV, avant de rompre son contrat avec le club en 2021.
À l'été 2008, le PSG, alors mal en point en championnat et en difficulté financièrement, décide de miser ses quelques économies sur deux Brésiliens : Willamis de Souza Silva et Éverton Santos. Un double transfert qui est indéniablement le pire de toute l'histoire du PSG.
C'est simple, le premier, avant-centre, disputera 17 matchs sous le maillot parisien. Résultat ? Zéro but. Il retournera au Brésil à la fin de la saison. Pour le second ? Encore pire. Everton jouera trois ans au PSG pour un total de… trois matchs.