L'Olympique de Marseille est-il (vraiment) lésé par l'arbitrage ?

"C'est de la vraie corruption !" Après la défaite de l'Olympique de Marseille à Auxerre (3-0), le président du club phocéen Pablo Longoria a fustigé l'arbitrage de Ligue 1. L'Espagnol est finalement revenu sur ses propos en nuançant : "Je tiens à dire qu'il n'y a pas de corruption dans le foot français", a-t-il expliqué à l'AFP, avant d'ajouter qu'il trouvait "beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles il considère que l'OM a été défavorisé."

Ce n'est pas la première fois que les dirigeants marseillais montent au créneau cette saison. Le conseiller sportif du club, Mehdi Benatia, avait écopé de six matchs de suspension, dont trois avec sursis, après con comportement contre Lyon en septembre dernier : "Il y a faute de Lacazette au départ. Deux fautes de Balerdi et tu lui mets carton rouge. Commence à nous respecter. Ne prenez pas les gens pour des c...", avait-il déclaré à la mi-temps.

Mais alors, qu'est-ce qui explique la colère des dirigeants marseillais ? Selon eux, l'OM est désavantagé par l'arbitrage. Revenons sur toutes les polémiques de la saison !

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Lors de la deuxième journée de Ligue 1, l'Olympique de Marseille accueille Reims. Amine Harit se fait percuter dans la surface de réparation, mais Hakim Ben El Hadj ne siffle pas. Une décision incomprise par le banc marseillais.

Deux semaines plus tard, alors que Marseille mène 2-0 contre Nice, Derek Cornelius est exclu par Benoît Millot pour avoir gagné du temps sur un coup-franc. Une exclusion sévère et polémique, mais Marseille s'est tout de même imposé.

Le 22 septembre 2024, dans les cinq premières minutes de l'Olympico, Leonardo Balerdi prend deux cartons jaunes, dont un second très sévère sur Lacazette, qui tient le Marseillais par le maillot au départ de l'action. Une exclusion qui va particulièrement agacer Benatia, qui va s'en prendre à Benoît Bastien à la mi-temps : "Je ne suis pas surpris (...) Commence à nous respecter."

Quelques semaines plus tard, Marseille reçoit le PSG. Après 20 minutes de jeu, Amine Harit est exclu pour un pied haut sur Marquinhos. Une décision qui fait grincer des dents les supporters marseillais.

Après deux mois sans polémique, l'Olympique de Marseille retrouve la controverse à Rennes. Alors que le score est de 0-0, un penalty est sifflé en faveur des Bretons par Abdelatif Kherradji à la demi-heure de jeu, pour une main involontaire de Murillo. Le penalty sera finalement manqué par Arnaud Kalimuendo et l'OM l'emportera 2-1.

Le 19 janvier, Marseille reçoit Strasbourg pour le compte de la 18ᵉ journée de Ligue 1. Jonathan Rowe est poussé dans la surface par Guéla Doué, mais Bastien Dechepy ne bronche pas. Score final, 1-1. Après le match, Pablo Longoria se plaindra de l'arbitrage en direct sur DAZN : "Mais jusqu'à où on va arriver comme ça avec l'Olympique de Marseille ?".

La dernière polémique en date ? Celle contre l'AJ Auxerre, le 22 février. Derek Cornelius écope d'un deuxième jaune après un contact non maîtrisé sur Hamed Junior Traoré. Marseille s'inclinera finalement 3-0, puis Longoria criera à la "corruption" en fin de match, avant de "regretter" ses propos.

Si Pablo Longoria est monté dans les tours, c'est pour une autre raison. Selon La Dépêche, l'OM aurait envoyé une lettre avant le match contre Auxerre à la direction de l'arbitrage affirmant qu'un des opérateurs VAR de la technologie hawk-eye "a affiché publiquement sur ses réseaux sociaux sa passion pour le PSG et son désamour (pour ne pas dire plus) envers l’Olympique de Marseille."

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