10 choses que vous ne saviez pas sur les frères Lebrun
Si les deux frères sont aussi forts, ce n'est pas par hasard. Leur père, Stéphane, fait partie des meilleurs joueurs français depuis des décennies, tandis que leur oncle, Christophe Legoût, est triple champion de France et champion d'Europe par équipes en 1994. Pas mal, non ?
S'il fait partie du top 20 mondial, Alexis Lebrun joue encore dans son club formateur de Montpellier. Sauf que le club héraultais ne fait pas partie des meilleurs clubs nationaux et évolue en… deuxième division, en Pro B.
Si vous avez regardé les Jeux Olympiques, vous avez probablement remarqué que Félix Lebrun ne tient pas sa raquette de façon très académique. En effet, le cadet des Lebrun a adopté une prise porte-plume, surnommée ainsi, car elle s'apparente à la tenue d'un stylo. Dans une interview accordée à Olympics, il explique : "Le poignet est beaucoup plus libre, notamment en remise de service, donc on peut avoir beaucoup plus de variété dans le jeu."
Lors des Jeux Européens en 2023, Alexis et Félix Lebrun ont tous les deux décroché une médaille internationale. Félix s'est imposé en finale contre Marcos Fretias, tombeur de son grand frère en demi-finale. Alexis a lui remporté la médaille de bronze après le forfait d'Andrej Gacina en petite finale.
Pendant les Jeux Olympiques, les frères Lebrun ont été suivis par leur supporter numéro 1 : Antoine Griezmann. Le footballeur a alors tweeté : "Il dit quoi Alexis Lebrun après chaque point ? Essai ? Eussai, Assez ?". Alexis lui a répondu : "À la base, c'était 'Tcho' et puis 'Tchosé' puis, après, c'est parti en sucette." À l'origine, le terme 'Cho' signifie "balle" ou "bonne balle" en chinois, selon la WTT.
Avec la notoriété croissante des frères Lebrun, le ping-pong ne cesse de se développer en France. En trois ans, le nombre de licenciés devrait passer de 126 000, en 2020, à près de 230 000 en 2025, selon les prédictions de la Fédération Français de Tennis de Table. Un chiffre qui a presque doublé en seulement deux ans !
Le premier concerné par l'explosion des deux frères et, sans aucun doute, le père. Dans un entretien accordé à Eurosport, il explique : "Il faut bien s'imaginer qu'il y a quatre mois, en juin, Félix me demandait 10 balles pour aller au McDo et qu'aujourd'hui, il a les plus grands hôtels et les plus grands restaurants qui s'ouvrent à lui. Ils doivent le vivre et prendre du recul."
Dans une interview accordée à Brut, Félix Lebrun a avoué qu'il avait battu son père, ancien numéro 7 français, à l'âge de 11 ans : "Je crois que j'avais 11 mais, en vrai, c'était difficile de le battre, car quand on arrivait à 9 ou 10, il arrêtait tout le temps la partie… comme par hasard."
L'année olympique était aussi celle du baccalauréat pour Félix Lebrun. Le pongiste a confié à Brut qu'il allait essayer d'avoir son bac malgré le peu de temps passé en cours en 2024 : un jour, pour être exact.
Après les Jeux, les deux frères sont allés fêter leurs médailles à Barcelone et, là-bas, ils ont retrouvé, par hasard, Léon Marchand. En effet, leur père a expliqué à Eurosport : "On est partis à Barcelone : une semaine en famille et une semaine avec leurs amis. C'est drôle parce que là-bas, ils ont retrouvé Léon Marchand et ils sont sortis avec lui."
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