Cyclisme : le déclin de Julian Alaphilippe après ses deux titres mondiaux

Le panache à la française
Une légende de son ère
Le Tour de France 2019 : des souvenirs pour l'éternité
L'expert des petits
Deux ans de galère
La nouvelle génération
Les deux
Le cyclo-cross, une parfaite introduction
L'explosivité comme seul atout
Imola 2020 : la référence
Trois victoires sur la Flèche Wallonne
Les années passent...
Un Tour de France 2023 compliqué
Julian n'avait pas les jambes
Un guerrier avant tout
Un coureur redoutable
Le panache à la française

Quand on parle de panache, le nom de Julian Alaphilippe n’est jamais bien loin. Pendant plus d’une décennie, le Français a régalé le monde entier de ses attaques, de sa combativité… Un guerrier qui n’abandonne jamais, quelle que soit la difficulté.

Une légende de son ère

D’abord magnifique perdant, à l’instar de Thibaut Pinot ou Raymond Poulidor, Julian Alaphilippe a réussi à sortir de ce statut pour devenir l’un des plus grands cyclistes de son ère.

Le Tour de France 2019 : des souvenirs pour l'éternité

Un coureur complet, excellent puncheur, rouleur et très bon en montagne, qui n’a cessé de surprendre les observateurs, notamment pendant le Tour de France 2019, où il perd le maillot jaune sur la 19ᵉ étape.

L'expert des petits "raidards"

Double champion du monde en 2020 et 2021, le coureur de la Quick Step a marqué de son empreinte les classiques et courses d’un jour. Quand la route dépasse les 15%, dans les petits “raidards” : c’est lui le patron.

Deux ans de galère

Enfin, c’était le patron. En effet, depuis deux ans, Julian Alaphilippe n’est plus aussi fort qu’auparavant. Sur les étapes du Tour, il n’est plus le favori de l’échappée. Dans les cols, il ne tient plus la roue des meilleurs, ni des grimpeurs.

La nouvelle génération

Comment expliquer ce déclin ? Il y a plusieurs facteurs. Tout d’abord, il faut parler de la concurrence. Depuis quelques années, plusieurs “monstres” du cyclisme international se sont distingués.

Les deux "Van" et les autres

Excellents rouleurs, sprinters, puncheurs et même, parfois, grimpeurs, ils sont la relève de la génération Alaphilippe : on parle ici de Wout Van Aert, Mathieu Van der Poel, Tom Pidcock ou encore Tadej Pogacar.

Le cyclo-cross, une parfaite introduction

Vous remarquerez d’ailleurs que les trois premiers cités viennent du cyclo-cross, comme un certain Peter Sagan avant eux. La discipline est si difficile qu’elle est une parfaite préparation pour le cyclisme sur route.

L'explosivité comme seul atout

Cette nouvelle génération de coureurs est un poison pour Julian Alaphilippe. Comment battre des hommes qui sont meilleurs sprinteurs et meilleurs rouleurs ? Sa seule chance est donc de les battre sur son terrain : l’explosivité.

Imola 2020 : la référence

En effet, la grande qualité de Julian Alaphilippe est son “punch”, sa capacité à démarrer d’un coup et distancer ses adversaires sur quelques mètres seulement. On peut notamment évoquer son attaque à Imola à 17 kilomètres de l’arrivée où il dépose Kwiatkowski, Van Aert et Marc Hirschi.

Trois victoires sur la Flèche Wallonne

Ce “jump” extraordinaire lui a également permis de remporter trois fois la Flèche Wallone, au sommet du légendaire Mur de Huy, mettant fin à quatre ans d’hégémonie d’Alejandro Valverde en 2018.

Les années passent...

Toutefois, les années passant, Julian Alaphilippe a perdu un peu de son accélération létale et ses concurrents sont devenus plus forts que jamais. Aujourd’hui, des coureurs comme Van Aert, Van der Poel ou Pogacar sont en mesure de suivre le Français de 31 ans, ce qui n’était pas le cas auparavant.

Un Tour de France 2023 compliqué

Ce déclin est également constaté en montagne. Quand, en 2019, il termine deuxième au sommet du Tourmalet derrière Thibaut Pinot, il peine à suivre une échappée de baroudeurs en 2023.

Julian n'avait pas les jambes

Cette année, sur le Tour de France, le Français s’est échappé à plusieurs reprises et n’a jamais su faire partie du groupe qui s’est joué la gagne, lâchant systématiquement dans la dernière difficulté de la journée.

Un guerrier avant tout

Pour autant, peut-on dire que Julian Alaphilippe est fini ? Non ! Le Français a une qualité qu’il ne perdra jamais et qui a fait sa popularité : c’est un guerrier qui ne lâche jamais rien.

Un coureur redoutable

Dans un bon jour, le double champion du monde reste un coureur redoutable, capable de rivaliser avec les meilleurs du peloton. Son expérience lui permet de sentir la course et, quand il a les jambes, peu de coureurs peuvent le battre.

 

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