Darren Cahill : un entraîneur d'expérience au service des champions

L'élément déclencheur
Un entraîneur à succès
Une carrière chez les pros
Des difficultés avec son corps
Le début parmi les superviseurs
Une ascension incroyable
Une fin d'histoire
La dernière danse de la star
Coach de son pays
Le dynamiteur de la carrière d'Halep
Une nouvelle réussite
Le temps de se reposer
Un nouveau défi
Le début de la réussite italienne
Encore un Grand Chelem en tant que coach
Un entraîneur au second plan
Le début d'une belle histoire
L'élément déclencheur

Le tennisman Jannik Sinner a rajouté, fin janvier 2024, son nom à la liste des vainqueurs d’un tournoi du Grand Chelem. Et cet exploit, réalisé en grande partie grâce à son travail, résulte aussi de l’arrivée d’un élément déclencheur dans sa réussite : Darren Cahill.

 

Un entraîneur à succès

Son nom n’est pas forcément très connu, mais Darren Cahill est sûrement l’un des entraîneurs les plus expérimentés du circuit, avec plusieurs titres du Grand Chelem remportés par ses poulains.

Une carrière chez les pros

Avant de devenir entraîneur, l’Australien était d’abord un joueur professionnel, dans les années 1980. S’il a joué au plus haut niveau, il n’a cependant pas laissé un souvenir indélébile après la fin de sa carrière.

Des difficultés avec son corps

La faute à des genoux fragiles et des longues périodes d’arrêt, qui ont fait de lui un joueur modeste ayant tout de même atteint la 22ème place mondiale peu avant sa blessure.

Le début parmi les superviseurs

Après l’arrêt de sa carrière, Cahill décide de se muer en entraîneur. Il prend alors soin d’une pépite australienne du nom de Lleyton Hewitt, à peine âgé de 12 ans à ce moment-là.

 

Une ascension incroyable

Grâce aux conseils et à l’entraînement assidu infligé par Cahill, Hewitt est alors parvenu à devenir numéro un mondial après sa victoire à l’US Open en 2001, avec le même entraîneur à ses côtés depuis huit ans.

 

 

Une fin d'histoire

Cependant, l’histoire se termine mal avec Hewitt, la faute à une mésentente entre les parents du joueur et le coach australien qui mettra ainsi un terme à la collaboration.

 

La dernière danse de la star

C’est en 2002 que Cahill prend sous son aile l’expérimenté André Agassi, avec qui il travaillera pendant quatre saisons, jusqu’à la fin de sa carrière. Avec l’Australien, Agassi remportera notamment l’Open d’Australie en 2003.

 

Coach de son pays

Entre 2007 et 2008, l’Australien prend les rênes de l’équipe de son pays pour la Coupe Davis, pendant une saison seulement, mais ne remporte pas de trophée.

 

Le dynamiteur de la carrière d'Halep

Cahill commence, à partir de 2015, à côtoyer Simona Halep, avant de devenir son entraîneur principal en 2016, avec l’objectif de la faire toucher les sommets.

 

Une nouvelle réussite

Dès 2017, Halep passe numéro une mondiale, devenant une fierté pour son pays, mais aussi pour son entraîneur, qui restera au total six ans à ses côtés, la voyant même remporter deux titres du Grand Chelem.

 

Le temps de se reposer

Il retente une nouvelle expérience avec Amanda Anisimova en janvier 2022, mais stoppe la collaboration deux mois après pour surmenage.

 

Un nouveau défi

C’est en juin 2022 que l’expérimenté Australien rentre alors dans l’équipe de Jannik Sinner, l’un des plus gros talents du circuit masculin, encore en recherche d'un passage de cap pour aller titiller les meilleurs.

 

Le début de la réussite italienne

Une arrivée qui aura vite fait progresser l’Italien, qui a alors commencé à monter en puissance, jusqu’à réaliser une année 2023 exceptionnelle avec un premier Masters 1000 à Toronto, une finale aux Masters et un titre en Coupe Davis.

 

Encore un Grand Chelem en tant que coach

Mais le plus gros succès de l’Italien est sans aucun doute son Open d’Australie remporté fin janvier 2024, avec Cahill à ses côtés dans son box. Malgré ce succès, l’Australien affirme cependant qu’il ne représente qu’une toute petite partie de la réussite de Sinner.

 

Un entraîneur au second plan

Selon Cahill, la plus grande réussite revient à l’entraîneur principal, Simone Vagnozzi, à qui l’entraîneur australien donne parfois des conseils, en plus de superviser le jeu de son protégé, sans y apporter trop de modifications.

Le début d'une belle histoire

Après sa victoire en Australie, Sinner a alors loué certaines qualités de Cahill, dont la vision et l’expérience dont il peut faire preuve, afin de voir des choses que les autres ne voient pas forcément. Et jusqu’ici, ça semble très bien fonctionner.

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