Finale de l'Open d'Australie 2012 : quand Nadal et Djokovic livraient un récital de 5h53

Le Graal des tournois
Un spectacle permanent
Une finale dantesque
Djokovic l'éternel troisième
Une saison plus qu'incroyable
Un joueur multi-surfaces
Une tendance inversée
Le gros favori
La finale tant attendue
L'avantage mental
Un bon début de l'Espagnol
Un match d'une incroyable intensité
Une régularité exceptionnelle
Djokovic fait craquer Nadal
L'un des plus grands combats de l'histoire
Un match légendaire
Le Graal des tournois

Chaque saison, les meilleurs tennismen du monde attendent avec impatience les tournois du Grand Chelem, qui représentent les plus grosses échéances de l’année.

Un spectacle permanent

Parmi ces quatre tournois figure l’Open d’Australie, un tournoi se disputant sur une surface dure, favorisant le spectacle avec des enchainements de rallyes et de coups gagnants bien sentis.

Une finale dantesque

De nombreux grands matchs se sont joués dans l’enceinte tennistique de Melbourne, mais aucun n’atteint le niveau exceptionnel de ce qui représente pour beaucoup l’un des plus beaux matchs de l’histoire : la finale de 2012 opposant Rafael Nadal et Novak Djokovic.

Djokovic l'éternel troisième

Rappelons un peu le contexte du circuit à ce moment-là pour les deux protagonistes : Djokovic, éternel troisième derrière Federer et Nadal, a enfin réussi à déterminer l’ampleur de sa mission pour retourner ses concurrents, ce qu’il fait depuis une saison déjà.

Une saison plus qu'incroyable

Toujours stoppé par les deux autres monstres lors des dernières marches des plus gros tournois, le Serbe arrive à l’Open d’Australie 2012 après une saison 2011 presque parfaite, marquée par trois titres du Grand Chelem.

Un joueur multi-surfaces

De son côté Nadal, que l’on a longtemps vu uniquement comme un joueur de terre battue, s’est largement diversifié sur les dernières saisons, parvenant à prendre un titre à Wimbledon en 2008 et un en Australie en 2009.

Une tendance inversée

Si Nadal avait plutôt le dessus sur le Serbe avant 2011, la tendance s’est très largement inversée, faisant de ce choc l’un des plus impressionnants à observer, Federer étant sur le déclin.

Le gros favori

Djokovic arrive donc sur cet Open d’Australie avec un statut d’ultra-favori, tandis que ses deux collègues sont là pour tenter de lui barrer la route. Il arrive alors sans encombre jusqu’en demi-finale où il frôle l’élimination face à Andy Murray, avant de s’en sortir.

La finale tant attendue

De son côté, l’Espagnol confirme son statut de taulier du circuit en retrouvant le Serbe en finale sans grande difficulté.

L'avantage mental

Sur les six derniers affrontements en finale de tournois entre les deux joueurs, Djokovic s’est imposé à chaque fois, ce qui ne fait pourtant pas douter Nadal qui avance sur cette finale gonflé à bloc.

Un bon début de l'Espagnol

Le premier set revient à l’Espagnol (7-5, 1 h 20 de jeu), bien déterminé à remporter son deuxième titre dans une Rod Laver Arena remplie. Djokovic renverse la tendance en remportant les deux sets suivants 6-4, 6-2 (1 h 51 de jeu).

Un match d'une incroyable intensité

Le niveau de jeu affiché par les deux joueurs est exceptionnel et ne semble pas baisser au fur et à mesure que la rencontre avance. Nadal parvient à arracher un cinquième set, en s’imposant au quatrième dans un tie-break très disputé (1 h 28 de jeu).

Une régularité exceptionnelle

Le cinquième set débute alors que les deux joueurs en sont à presque 4 h 40 de jeu. Malgré une fatigue musculaire plus que normale après un effort aussi intense sur une aussi longue durée, les deux joueurs ne semblent pas faiblir, au contraire.

Djokovic fait craquer Nadal

Alors que Nadal avait l’occasion de se détacher dans cette ultime manche pour mener 5-2, c’est bien le Serbe qui s’impose au bout du suspense 7-5 (1 h 14 de jeu).

L'un des plus grands combats de l'histoire

Une finale exceptionnelle qui, pour beaucoup, représente le plus beau match de l’histoire du tennis. Les deux joueurs, épuisés par ce match, ont d’ailleurs dû faire la remise des trophées assis sur une chaise.

Un match légendaire

Finalement, ce match aura duré 5 h 53, ce qui en fait un des plus longs de toute l’histoire de ce sport. Il est d’autant plus important puisqu’il aura permis de pimenter ce qui est sûrement l’une des plus grosses rivalités de ce sport, les deux joueurs s’étant affrontés pas moins de 58 fois dans leur carrière.

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