La revanche de Cindy Klassen, la hockeyeuse déchue devenue l'athlète canadienne la plus titrée aux Jeux Olympiques

Trouver sa vocation
Le hockey, son premier amour
Sortir du lot
Un rêve brisé
Championne du monde juniors dès sa première année
Le rêve olympique renaît
Première médaille aux JO
L'étoile montante du patinage de vitesse
Recordwoman du monde
Or, argent et bronze
Elle écrit l'histoire
Une icône nationale
Une pièce en son honneur !
Un exemple pour tou(te)s
Trouver sa vocation

Si beaucoup de sportifs trouvent leur sport de prédilection dès leur enfance. Ce n'est pas le cas de tout le monde... et Cindy Klassen en est le meilleur exemple.

Le hockey, son premier amour

Née le 12 août 1979 à Winnipeg, au Canada, Cindy Klassen reçoit, dès ses deux ans, une crosse et des patins de la part de son père. Le cadeau est parfait car la petite fille est passionnée par le hockey sur glace !

Sortir du lot

Adolescente, la Canadienne s'entraîne tous les jours et poursuit son rêve : participer aux Jeux Olympiques avec l'équipe nationale de hockey sur glace. Son objectif : les Jeux de Nagano, en 1998.

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Un rêve brisé

Alors qu'elle semble bien partie, puisqu'elle est titulaire dans les équipes jeunes du Canada, elle n'est finalement pas retenue pour l'événement. Cette nouvelle est un véritable choc pour la jeune femme de 19 ans.

"J'avais besoin d'autre chose pour m'occuper"

Elle écrit elle-même sur CBC : "J'ai appris que je n'étais pas assez douée pour les Jeux de 1998 à Nagano, et que je devrais attendre d'être sélectionnée pour l'équipe de 2002. C'était ma première année d'université, le sport au lycée était terminé pour moi et je n'avais que le hockey. J'avais besoin d'autre chose pour m'occuper. C'est là que j'ai commencé le patinage de vitesse."

Championne du monde juniors dès sa première année

Au début, elle entreprend le patinage de vitesse pour maintenir une bonne forme physique mais elle se rend rapidement compte de ses qualités. Elle remporte ses premières courses et, dès sa première année, remporte un titre de championne du monde juniors.

Le rêve olympique renaît

Cindy Klassen se rend compte de son potentiel et décide alors de changer de vie : "J'ai déménagé à Calgary pour continuer pour m'impliquer à fond dans ce nouveau sport. Cela s'est avéré être une très bonne décision. Non seulement j'ai réalisé mon rêve olympique, mais je suis surprise car tout s'est déroulé de la meilleure des manières" confie-t-elle à CBC.

Première médaille aux JO

Son nouveau statut lui permet de participer à ses premiers Jeux Olympiques, à Salt Lake City, en 2002. Elle se révèle déjà, à 23 ans, en remportant une médaille de bronze sur le 3 000 mètres.

L'étoile montante du patinage de vitesse

Les années passent et la jeune femme commence à se faire un nom dans le monde du patinage de vitesse. En 2005, elle devient championne du monde du 3 000 et du 1 500 mètres et fait figure de favorite pour les JO.

Recordwoman du monde

Les Jeux Olympiques de Turin en 2006 arrivent au meilleur moment pour la Canadienne. En parfaite condition physique, elle vient de battre le record mondial du 3 000 mètres le 18 mars 2006 (qu'elle détient toujours) et semble inarrêtable.

Or, argent et bronze

Pourtant, dans ces Jeux, ce n'est pas sur le 3 000 mètres qu'elle va briller, mais sur le 1 500 mètres. Après avoir décroché le bronze sur 3 000 et l'argent sur le relais, elle réalise son rêve et remporte l'or sur le 1 500 mètres.

Elle écrit l'histoire

Malgré la fatigue accumulée, elle réussit à terminer deuxième et troisième du kilomètre et du 5 000 mètres, devenant la première patineuse de l'histoire à remporter cinq médailles sur une Olympiade.

Une icône nationale

Cindy Klassen devint, dans le même temps, la Canadienne la plus titrée sur une édition (et en général, avec six médailles) des Jeux Olympiques. En hommage à ses exploits, elle fut choisie comme porte-drapeau de sa délégation à la cérémonie de clôture des Jeux de Turin.

Une pièce en son honneur !

Cindy Klassen devient alors une icône nationale, à tel point qu'en 2009, la Monnaie royale canadienne fabrique, à 22 millions d'exemplaires, une pièce de 25 cents pour commémorer les victoires de Cindy Klassen. La grande classe !

"Le patinage de vitesse a été une bénédiction pour moi"

Cindy Klassen reviendra aux JO en 2010 mais ne fera pas mieux qu'une cinquième place à la poursuite par équipe. Elle prendra sa retraite en 2015 avec ces mots, comme le rapporte RDS : "Ce fut un honneur incroyable de représenter le Canada en patinage de vitesse pendant 15 ans. Le patinage de vitesse a été une bénédiction pour moi. Ce sport m'a permis de vivre des expériences extraordinaires et m'a appris plusieurs leçons de vie."

Un exemple pour tou(te)s

L'histoire de Cindy Klassen montre qu'un échec peut devenir une bénédiction et ouvrir d'autres chemins. Que serait devenue la Canadienne si elle avait été sélectionnée aux JO de hockey en 1998 ?

 

 

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