Le fair-play financier en Premier League est-il réellement équitable ?

Empêcher les clubs de dépenser ce qu'ils veulent

Des équipes différentes

La Premier League est de retour, et lors du premier match entre Manchester City et Burnley, nous avons pu constater la raison pour laquelle l'écart de talent entre les deux clubs est si important.

Un énorme écart

City a remporté le match 3-0, et il n'y a rien d'étonnant à cela. Selon Sky Sports, Manchester City a dépensé 426 millions de livres sterling pour ses défenseurs actuels, tandis que Burnley a dépensé 360 millions de livres sterling dans toute son histoire !

Disparité entre le haut et le bas

La disparité entre le haut et le bas de tableau de la Premier League se creuse de plus en plus, les grands clubs utilisant les failles du fair-play financier pour continuer à recruter les joueurs qu'ils veulent.

Todd Boehly, riche propriétaire

Le propriétaire de Chelsea, Todd Boehly, a dépensé 115 millions de livres pour Moises Caicedo durant le mercato, ce qui porte le total de ses dépenses en joueurs à plus de 800 millions de livres depuis qu'il a pris les rênes du club mai 2022.

Luton défavorisé

Quand on voit Luton Town, qui a dépensé moins de 20 millions de livres pour près de dix joueurs, on se demande comment le fair-play financier peut être équitable en Premier League.

Qu’est-ce que le fair-play financier ?

Le fair-play financier est un principe visant à garantir que les clubs ne dépensent pas plus que ce qu'ils gagnent, afin d'éviter qu'ils ne se retrouvent en difficulté financière.

Vraiment juste ?

La question est de savoir si c'est juste. La réponse est oui et non, en fonction de la manière dont on l'envisage et de la façon dont il profite aux différentes équipes.

Empêcher les clubs de dépenser ce qu'ils veulent

En ce qui concerne le concept lui-même, le fair-play financier règlemente les équipes de tête de la Premier League en empêchant les gros bonnets disposant d'un soutien financier de dépenser autant qu'ils le souhaitent.

Des failles à exploiter

Comme Chelsea et d'autres clubs de Premier League, il existe des failles que les équipes peuvent exploiter pour s'assurer d'obtenir les joueurs qu'elles désirent.

Des contrats plus longs

Chelsea a exploité le fair-play financier en signant ses 22 derniers joueurs sur des contrats de cinq ans ou plus, Caicedo ayant signé pour huit ans après avoir été acheté pour 115 millions de livres sterling.

Répartir les frais

En signant des contrats à long terme, Chelsea peut répartir le montant de la redevance sur les années que le joueur passe au club, ce qui lui permet d'équilibrer ses comptes et de ne pas dépenser l'intégralité de la redevance en une seule fois.

Vente du stade

La vente par les clubs de leurs droits sur les stades est un autre moyen de contourner les directives du fair-play financier. Manchester City a vendu son stade à Etihad, ce qui fait qu'il reste dans le giron des propriétaires mais n'appartient pas officiellement au club.

Les recettes augmentées

La vente du stade permet d'augmenter les recettes comptables, ce qui donne au club plus de liberté pour dépenser de l'argent sur les joueurs qu'il souhaite, donnant ainsi un avantage majeur sur les autres clubs.

Contrat de sponsoring

Tout revenu de sponsoring perçu par un club après avoir fait l'objet d'une enquête sur ses contrats de sponsoring et obtenu un résultat positif sera considéré comme une exemption au fair-play financier.

Des équipes lucratives

Ainsi, les clubs plus lucratifs, tels que les équipes jouant en Europe, peuvent gagner d'énormes sommes d'argent que le fair-play financier ne peut pas réguler.

Encore du travail

Bien que le fair-play financier permette de limiter les dépenses des grandes équipes, il convient d'éliminer les failles du système pour que le football d'élite soit plus équitable.