Le néant en aviron et en tennis, l'athlétisme à la peine : les flops français aux Jeux Olympiques
Ces Jeux Olympiques ont été une réussite, sur tous les points de vue. Avec 64 médailles, l'équipe de France a battu tous ses records. Un chiffre inédit, malgré la contre-performance de certaines disciplines : on fait le point.
Ce n'était pas une surprise… mais quand même. Arthur Fils, Gaël Monfils, Varvara Gracheva, Caroline Garcia… aucun d'entre eux n'a passé le premier tour. Seul Corentin Moutet s'est qualifié en huitièmes de finale, mais grâce à l'abandon d'un de ses adversaires.
Le bilan était attendu, zéro médaille, mais il est sans appel : la France ne joue pas dans la cour des grands. Même en double, les Bleus n'ont pas dépassé les huitièmes… et à domicile, ça fait tache.
Avec 36 médailles récoltées dans son histoire, dont huit en or, l'aviron est un sport historiquement fort pour la France. À Tokyo, la délégation bleue avait ramené un titre et une médaille d'argent. Cette année, rien.
Avec un seul bateau qualifié en finale olympique, le niveau de l'aviron français a sérieusement décliné et les attentes n'étaient pas élevées : une médaille aurait déjà été une belle performance.
Avec 44 médailles d'or, et 100 médailles au total, le cyclisme sur piste était, avant les Jeux Olympiques de Paris 2024, la deuxième discipline qui a le plus réussi aux Bleus dans l'histoire des JO, derrière l'escrime.
Si Benjamin Thomas a remporté le titre en omnium, on ne peut passer à côté du vide : il est le seul médaillé. Par équipes ou en individuel, les Français sont passés à côté, à l'instar de Mathilde Gros. Dans un sport historiquement si fort, c'est une vraie déception.
Et soudain, Cyréna Samba-Mayela a libéré le Stade de France. Le 10 août, l'hurdleuse tricolore a remporté la première (et seule) médaille des athlètes français. Une breloque et c'est tout, un bilan bien maigre pour le pays hôte, dans la discipline qui offre le plus de médailles.
Ancien coureur de 110 et 400 mètres haies, Stéphane Caristan a été clair : "La France est à sa place." Mais quelle place ? La 31ᵉ nation mondiale, selon le tableau des médailles. Un constat dur à accepter, mais sans Renaud Lavillenie et Kévin Mayer, l'athlétisme français a perdu ses deux stars.
Si les espoirs de médaille étaient faibles, représentés par Samir Aït-Saïd aux anneaux, la France n'a pas réussi son pari : remporter une breloque à la maison. Aït-Saïd a tout donné, mais a terminé quatrième, tandis que, chez les femmes, Mélanie De Jesus Dos Santos est passée à côté.