Les plus grands échecs sportifs de l’histoire
Même les pros s'effondrent sous la pression au moment décisif. Vous connaissez certainement cette situation : c'est le moment décisif du match, vous recevez la balle, le club ou la batte en main, et là, tout repose sur vous… Voici quelques-uns de ces moments où les pros se sont effondrés sous la pression.
Jean van de Velde a envoyé sa balle au fond d'un ruisseau après une erreur de tir et son putt triple-bogey est tombé à l'eau. Le futur vainqueur, Paul Lawrie, s'est imposé à l'issue des éliminatoires, alors qu'il comptait 10 coups de retard en début de partie. Jean van de Velde, lui, avait plus de trois coups d'avance, lors de ce dernier trou à Carnoustie. Mais il a perdu.
Peu de finales de World Series ont vu les Chicago Cubs se qualifier, et encore moins les remporter. En 2003, cependant, une lueur d'espoir. Avec une avance de 3 à 0 sur la journée et de 3 à 2 sur la série, il ne leur restait plus qu'à conclure… Mais le super fan Steve Bartmanne n’a pas réussi à attraper une balle perdue depuis les tribunes. S'il l'avait attrapée, cela aurait constitué le retrait décisif… Mais c'est la fin de la partie pour les Chicago Cubs.
Pendant plusieurs dizaines d'années, les Chiefs n'ont pas pu mettre la main sur un seul trophée. En 2013, cependant, l'espoir renaît, avec Alex Smith en quarterback (quart-arrière). Ils menaient 38 à 10, soit 28 points d'avance... Qu'est-ce qui pouvait mal se passer ? Le score final sera de 45 à 44 pour l'autre équipe, les Colts, dirigés par Andrew Luck, qui ont réussi à inverser le cours des événements !
Commençant le 11e trou avec une avance de cinq coups, une série d'erreurs lui a fait commencer le 13e avec un déficit de trois coups. Un échec brutal, mais Jordan Spieth n'est pas le seul à avoir échoué lors du "Amen Corner".
En 2011, lors de la finale des World Séries, les Rangers auraient été plus proches que jamais de la place de champions du monde… Ils menaient 3 à 2, mais ça n'a pas duré. Si au début de la neuvième manche, ils menaient 7-5 contre les Cardinals, ils ont fini par perdre le septième match à la onzième manche. 10 à 9 pour les Cardinals.
En 1996, Greg Norman fait face à un parcours difficile. Avec une avance de six coups avant le dernier jour, Norman semblait prêt à devenir le premier Australien à s'imposer à Augusta, mais un 18e jour calamiteux l'a vu tirer 78 fois, lui faisant perdre son avance, au profit de l'Anglais Nick Faldo.
C'est malheureusement parce que Dwyane Wade s’est comporté comme à son habitude (mauvaise) que les Mavericks ont perdu quatre rencontres d'affilée et, finalement, la série. Les Mavericks étaient pourtant à un peu plus de six minutes de prendre une avance pratiquement insurmontable de 3-0 avant le quatrième temps des finales de la NBA contre le Miami Heat.
3 à 1. Il n'y a qu'une seule équipe à avoir perdu à ce score dans l'histoire des finales de NBA : les Golden State Warriors. En 2016, ils affrontent les Cavs de Lebron James, et celui- ci entame une remontée historique en gagnant trois fois au rebond qui aura raison des Warriors dirigés par Steph Curry. Depuis lors, le 3 à 1 est un chiffre que l'équipe déteste.
Avant de finalement perdre 4-3 dans un 7e temps déchirant, les Bruins menaient 3-0 au début du quatrième temps contre les Philadelphia Flyers. Mais les Philadelphia Flyers ont réussi à remonter au score.
En NFL, lorsqu'on mène 35 à 3, on laisse les joueurs principaux se reposer un peu. Mais lorsque les Buffalo Bills ont entamé leur remontée, les Oilers paniquent. Résultat ? Les Buffalo Bills remportent le match dans les prolongations.
Quand on affronte Roger Federer, et qu'on arrive à finir le dernier set à 16-14 en faveur de Federer, il n'y a pas de quoi rougir. Andy Roddick était pourtant en tête d'un set et avait plusieurs points de jeu décisif… Dommage.
Les Leafs semblaient destinés à faire souffrir éternellement leurs fans, mais l'édition 2013 des défaites déchirantes de Toronto est l'une des pires. Menés 4-1 dans la dernière période contre les Bruins, les Leafs se sont brutalement effondrés, encaissant trois buts consécutifs et s'inclinant en prolongation.
Si Ernie Els a gagné en 2012, c'est à cause d'une série de bogies sur les quatre derniers trous d'Adam Scott, malgré son avance de quatre coups.
Le PSG a entamé la deuxième mi-temps de cette double confrontation avec quatre buts. Menée par Neymar, l'équipe aurait dû l'emporter... mais c'était sans compter le Barça qui a pris un départ fulgurant, ce qui lui a permis de revenir de trois buts. Nouveau but du PSG qui fait passer le classement du match à 5 à 3 pour les Français. Mais ils n'ont pas tenu, et ont finalement perdu.