Quels sont les cols les plus difficiles du Tour de France ?
Après plus d’une semaine, le Tour de France 2023 est plus indécis que jamais. Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard sont au coude-à-coude et la course au podium est particulièrement serrée.
Cette 110ᵉ édition de la Grande Boucle se jouera donc dans les Alpes et les coureurs devront dompter certains des cols les plus pentus du monde.
Dans l’histoire du Tour de France, certaines ascensions sont devenues célèbres pour leurs forts pourcentages et leurs difficultés légendaires. Voici les 10 ascensions les plus dures du Tour de France.
Avec ses 16,4 kilomètres à 7,1 % de moyenne, l’Aubisque fait partie des cols références du Tour de France. Il est le second col pyrénéen le plus emprunté par la Grande Boucle. Une bonne rampe pour lancer les hostilités en première ou seconde semaine du Tour.
Vous vous attendiez sûrement pas à le voir plus haut mais le col de l’Alpe d’Huez n’est pas le compliqué. Avec ses 21 virages mythiques et 13,8 kilomètres à 7,9 %, il commence dès le pied avec des pentes à 10 % avant de finir sur des pentes plus régulières entre 7 et 8 %.
Contrairement à l’Alpe d’Huez, le col de la Croix de Fer est très irrégulier. S’il peut être monté sur plusieurs versants, sa version la plus difficile reste le versant Sud-Ouest, avec ses 31,5 kilomètres et des portions à plus de 9 % sur les premiers kilomètres.
L’ascension alterne descente, parties de replat et remontée à plus de 12 %. Les derniers kilomètres sont à 8 % de moyenne et, après 25 kilomètres d’ascension, c’est compliqué... En bref, une montée qui vous casse bien les pattes !
Si vous aimez bien les petits raidards à 15, vous allez être déçu. Car l’Izoard est un OVNI avec 31,6 kilomètres avec une pente moyenne de 4,4 % mais, surtout, sa seconde partie de 14,1 kilomètres et une pente de 7,1 %. Un col très long qui peut être piégeux si on ne gère pas son effort.
C’est tout simplement le col des Alpes le plus emprunté par le Tour. Véritable monument du Tour de France, le Galibier présente une pente moyenne de 6,8 % sur 18,1 kilomètres. Ce qui rend la montée particulièrement compliquée ce sont les 9 derniers kilomètres à 8 %. Le tout à 2000 mètres d’attitude.
Si vous avez regardé le Tour cette année, l’ascension du Puy-de-Dôme vous dit sûrement quelque chose car les coureurs l’ont emprunté lors de la 9ᵉ étape, remportée par le Canadien Michael Woods.
Ce volcan, qui n’avait plus été emprunté depuis 35 ans sur le Tour, offre une côté de 13 kilomètres à 7,7 % de moyenne et, surtout, des derniers kilomètres à 12 %. Autant vous dire qu’il faut en garder sous la pédale.
Si le col ne fait que 13 kilomètres, ce n’est pas sa longueur qui en fait une montée redoutable… mais ses pourcentages ! Car la pente moyenne de l’ascension savoyarde est à 9,4 % avec des passages de quelques centaines de mètres à 14 %... Un enfer grimpé par les coureurs en 2017.
Le Tourmalet est également un monument du Tour de France avec ses 17 kilomètres à 7,3 % de moyenne. Après 4 km de mise en jambes, il faut affronter la deuxième partie de l’ascension avec une pente moyenne de 8,7 %, dont certains à 11%. Le Tour connaît bien le Tourmalet car il l’a emprunté plus de 50 fois !
Si vous voulez souffrir, on vous conseille le col de l’Iseran. C’est simple, il s’agit de l’ascension la plus longue de France puisqu’elle fait 47 kilomètres. Les 10 derniers kilomètres sont les plus durs avec une pente moyenne de 6 %.
Comment ne pas finir avec le col le plus mythique de la Grande Boucle : le Ventoux. Le “Mont Chauve” est un col mythique qui se compose de trois montées bien distinctes.
La première est la moins difficile avec une pente moyenne de 4,5 % sur 5,5 kilomètres. Puis l’ascension se durcit au moment de passer l'épingle de Saint-Estève avec une moyenne de 9,2 % sur 9,5 kilomètres et notamment un passage à près de 13 % ! Pour finir, les coureurs doivent parcourir les 6 derniers kilomètres à 8 %... Un calvaire pour les sprinters.