10 choses que vous ne saviez pas sur Thibaut Pinot
Dans une interview accordée à Vélo Magazine, Thibaut Pinot a révélé qu'en 2016 qu'il avait refusé une invitation du Ministre de l'Économie, Emmanuel Macron. La raison ? Une partie de pêche avec ses amis : "Je venais de faire deuxième du Tour de Romandie derrière Quintana, j’avais cinq jours de repos et Marc (Madiot) voulait que je prenne le premier train pour Paris. Moi, j’avais prévu une partie de pêche avec les copains, et au téléphone, on s’est vraiment frités ! Personne n’a le droit de me priver d’un barbecue et d’une partie de pêche avec les copains, c’est sacré !"
Si Thibaut Pinot est par profession cycliste, sa vocation est tout autre : berger. En effet, le Vosgien est un amoureux de ses chèvres et de ses moutons, qu'il garde à son chalet de Mélisey, selon France Info. Son coéquipier Arthur Vichot affirme : "Quand il est en course, il appelle son père avant le départ et lui demande s’il s’est bien occupé des moutons."
On pourrait penser que le grimpeur, très attaché à sa région natale et à ses racines, serait supporter d’un club local. Eh bien, non ! Thibaut est un fervent admirateur du Paris Saint-Germain. Cette passion lui vient de son enfance, et il ne manque jamais une occasion de suivre les matchs. En 2024, il a d'ailleurs été repéré avec les ultras du club, lors de la demi-finale de Ligue des champions contre Dortmund, rapporte RMC Sport.
Si l'histoire d'amour entre Thibaut Pinot et le Tour de France est complexe, le coureur français porte, par contre, un amour inconditionnel à l'Italie et à sa course préférée, le Tour de Lombardie. Le coureur a d'ailleurs rédigé la postface du livre Giro (éd. Hugo Sport), écrit par le journaliste Pierre Carrey. Il explique que "le coureur est au centre d’un univers. Nous sommes choyés chaque soir dans les hôtels et les restaurants." Une ambiance qui change du Tour de France, qu'il trouve "oppressant", selon son frère Julien Pinot, dans un entretien au Temps.
Malheureusement, la carrière de Thibaut Pinot a souvent été freiné par de nombreux pépins physiques, et notamment des maladies, comme sur le Tour en 2016. Depuis, Thibaut Pinot ne laisse rien au hasard. Pour cela, la formation FDJ a engagé Benoît Drujon en 2019, selon France-Info. Ce spécialiste de l'hygiène doit passer au liquide bactéricide les climatiseurs des chambres d'hôtel et les poignées de porte. "Récemment, Thibaut Pinot nous a fait suivre sur WhatsApp un tweet de Julien Simon disant qu'il était malade pour nous demander de ne pas trop s'approcher de lui et de son équipe", explique ce dernier.
Dans une interview accordée à France.tv, le coureur a fait part de certains titres de sa playlist. Les goûts du cycliste sont assez divers, car il passe de 'L'Amérique pleure' des Cowboys fringants, à 'Hotel California' des Eagles en passant par 'Dans les yeux d'Émilie' de Joe Dassin.
Depuis leur début, dans les années 90, Romain Bardet et Thibaut Pinot ont toujours été concurrents. Cela n'empêche pas que les deux hommes s'apprécient. Ainsi, le journaliste Pierre Carrey a raconté qu'en 2018, les deux hommes avaient prévu de s'entraîner ensemble. Un rendez-vous finalement annulé par la crainte du coureur FDJ de tomber malade : "C'est alors que Bardet explose de rire sur le 'mental faible' de son camarade qui commanderait aux petits maux. En retour, Pinot se félicite de ne pas être allé rouler avec ce 'snob'", explique le journaliste. Des petites piques amicales, car les deux hommes sont proches.
Dans une interview accordée à Ouest-France en 2022, Thibaut Pinot est revenu en détails sur sa relation avec son grand frère, et notamment leur enfance : "La vie, c’était d’être sur un vélo pour faire comme mon grand frère, Julien, de trois ans mon aîné. On était tout le temps dans la confrontation tous les deux. Il n’y avait jamais de trêve. Moi, c’était le PSG, lui, c’était l’OM. Moi c’était Indurain, lui, c’était Chiappucci. Lui, c’était Michael Jordan, moi Kobe Bryant. J’observais tout ce que faisait Julien. Je le copiais."
Dans cette même interview, il raconte qu’enfant, il était "petit et frêle, loin d’avoir l’étoffe d’un champion". Selon ses propres mots : "Sur ce vélo-là [celui de son enfance, ndlr], je n’avais qu’une seule chose en tête : m’amuser avec les copains. Ça se passait les mercredis, les samedis et les dimanches, au milieu d’une vie de village en Haute-Saône, autour du clocher de Mélisey. On faisait plus de conneries que de vélo, des trucs de gamins."
Thibaut Pinot est un homme intègre, en tout cas avec les impôts. En effet, il a confié au journal Le Monde : "Des gens qui s’occupent des cantons en Suisse, pour récupérer de l’argent ou je ne sais quoi, m’ont aussi contacté, mais ça ne m’intéresse pas." Il explique également à Libération : "Comme on dit, il vaut mieux en payer beaucoup que pas assez."
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