Asamoah Gyan : la chute d'un des footballeurs les mieux payés au monde

C'est un nom qui a marqué la Ligue 1. Ancien buteur du Stade Rennais, Asamoah Gyan a fait des merveilles avec le club breton, avant de s'envoler pour la Premier League. Pourtant, malgré une carrière réussie, le Ghanéen a connu d'importants problèmes financiers, selon le média GhanaWeb.

En effet, GhanaWeb a rapporté qu'à un moment de sa vie, après sa retraite en 2021, l'attaquant n'avait plus que 724 euros sur son compte courant.

Chaque jour, nous vous proposons de nouveaux contenus captivants, cliquez sur "Suivre" pour ne rien manquer !

Mais alors, que s'est-il passé pour en arriver là ? Des problèmes avec sa femme, la garde de ses enfants et de nombreux autres conflits. Heureusement, aujourd'hui, le Ghanéen a surmonté les difficultés pour devenir un entrepreneur à succès dans son pays.

Asamoah Gyan devient une star mondiale lors de la saison 2010-2011 de Premier League, lorsque Sunderland finalise son transfert depuis Rennes, moyennant 16 millions de dollars.

Cette valeur constitue alors un record pour le club, et la première saison du joueur est globalement réussie, avec 10 buts en 31 matchs, selon Transfermarkt.

Toutefois, le Ghanéen ne confirme pas et, après une saison 2011-2012 compliquée, décide de signer à Al-Ain, aux Émirats arabes unis. Une signature notamment motivée par les salaires mirobolants qu'offre le club.

Selon ESPN, Asamoah Gyan touchait environ 190 000 euros par semaine. Entre 2011 et 2015, il a marqué 128 buts en 123 matchs, un ratio impressionnant.

Sauf qu'en Arabie, Asamoah Gyan fait face à de sévères critiques pour certaines de ses déclarations, considérées comme "contraires à l'éthique" par les réglementations locales. En 2015, il décide de quitter le pays pour ne pas avoir de problèmes, et de signer au SIPG de Shanghai, lors du boom du football chinois.

Selon les informations de Sky Sports, l'ancien Rennais a réussi à améliorer une nouvelle fois son salaire. En Chine, Gyan aurait touché 274 000 euros par semaine, dépassant alors des stars de l'époque comme Neymar et Bale, il est le huitième joueur le mieux payé du monde à ce moment-là, selon RMC Sports.

Sauf qu'en Chine, Asamoah Gyan ne retrouve pas son niveau… au contraire. En 26 matchs, il ne marque que huit buts. Selon les calculs de Modern Ghana, le club aurait donc dépensé 3,6 millions d'euros par but.

Chaque jour, nous vous proposons de nouveaux contenus captivants, cliquez sur "Suivre" pour ne rien manquer !

La Chine est le point de départ du déclin du joueur, qui va, par la suite, jouer pour Shabab Al-Ahli, Kayserispor, NorthEast United et Legon Cities, avant de prendre sa retraite en 2021.

Mais alors, comment le huitième joueur le mieux payé du monde en 2015 a-t-il tout perdre ? Tout commence par des problèmes avec son ex-femme, Gifty.

En 2023, un tribunal juge qu'Asamoah Gyanest le père biologique de trois enfants, qu'il a renié. En conséquence, il lui ordonne de verser à son ex-femme, Gifty, une indemnité substantielle : une maison au Royaume-Uni, une maison de quatre chambres à Accra, une BMW, une voiture Infiniti et une station-service.

Mais même financièrement ruiné, l’ancien attaquant n'a pas baissé les bras et s’est réinventé en homme d’affaires à succès. Il a été impliqué dans des sports tels que la boxe et le tennis, et a fondé Baby Jet Airlines Limited et d'autres marques alimentaires.

Asamoah Gyan a bien changé et a décidé de s'excuser auprès de son peuple : "Je n'ai pas été juste envers les jeunes et le peuple ghanéen. Désormais, je ne suis affilié à aucun parti politique. Je poursuivrai mon travail humanitaire et j'aiderai la jeunesse ghanéenne à ma manière. Rien de politique. Que Dieu bénisse notre patrie, le Ghana. Merci", a-t-il affirmé, selon RMC Sport.

Gyan a fondé, en 2023, la Fondation Asamoah Gyan, dédiée au développement de la jeunesse au Ghana, restant neutre dans la politique nationale et donnant la priorité aux efforts humanitaires dans son pays.

Chaque jour, nous vous proposons de nouveaux contenus captivants, cliquez sur "Suivre" pour ne rien manquer !