Le parcours du Tour de France 2025 décrypté en détails
Le 5 juillet prochain, l'édition 2025 du Tour de France s'élancera de Lille. Au programme, des étapes de plaine musclées et, surtout, le retour de certains cols mythiques de la Grande Boucle, on fait le point !
Retour aux traditions pour ce 112ᵉ Tour de France. Après une édition particulière, où les coureurs ont commencé en Italie pour terminer à Nice, la Grande Boucle partira cette fois-ci de l'Hexagone, et plus précisément dans les Hauts-de-France, qui accueillera les trois premières étapes.
Après avoir visité le nord de la France, le peloton se rendra ensuite en Normandie, avec trois étapes, dont un contre-la-montre de 33 km dans la ville de Caen. Un début de Tour sans réelle difficulté, qui fera la part belle aux sprinteurs et aux puncheurs.
Les choses vont se corser à partir de la septième étape, partant de Saint-Malo. Les coureurs vont traverser la campagne bretonne pour affronter le Mûr-de-Bretagne, avec un premier règlement de compte attendu entre les meilleurs grimpeurs et puncheurs du Tour.
Ensuite, direction les Pyrénées, mais, en passant, il faudra se frotter aux cols auvergnats. La première étape de montagne de ce cru 2025 aura lieu entre Ennezat et Le Mont-Dore (étape 10), avec sept montées prévues au total. Le lendemain, les coureurs auront droit à leur premier jour de repos, avant une étape réservée aux sprinteurs à Toulouse.
La 12ᵉ étape marque l'arrivée du Tour dans les Pyrénées avec un départ d'Auch pour une arrivée au légendaire col d'Hautacam, après avoir grimpé son voisin, le col du Soulor.
Crédit photo : Tour de France
Ensuite, c'est un nouveau contre-la-montre qui attend le peloton. Un exercice de 11 km particulièrement escarpé, avec l'ascension de Peyragudes depuis Loudenvielle, soit un col de 8 km à 7,9 %. Une étape absolument décisive pour la victoire finale.
Pas le temps de se reposer pour les coureurs puisque, le lendemain, le peloton s'attaque à quatre géants des Pyrénées pour la 14ᵉ étape : le col du Tourmalet (19 km à 7,4 %), le col d'Aspin (5 km à 7,6 %), le col de Peyresourde (7,1 km à 7,8 %) puis Luchon-Superbagnères (12,4 km à 7,5 %), qui n'a plus été emprunté depuis 1989.
Crédit photo : Tour de France
Exit les Pyrénées, avec une 15ᵉ étape réservée aux sprinteurs à Carcassonne, avec le deuxième jour de repos. La 16ᵉ étape sera assez calme… avant la tempête. En effet, les coureurs affronteront le Mont Ventoux dans le final de cette nouvelle journée de montagne.
La 17ᵉ étape de ce Tour arrivera à Valence et sera la dernière opportunité des sprinteurs avant les Alpes et la dernière étape, à Paris. Une journée "paisible" avant deux parcours qui s'annoncent particulièrement compliqué.
La 18ᵉ étape verra le retour du fameux col de la Loze, où Tadej Pogačar avait explosé face à Vingegaar, il y a deux ans, précédée par le col de la Madeleine. Quant à la 19ᵉ étape, elle sera l'ultime difficulté de ce Tour, avec une multitude de cols : la côte d'Héry-sur-Ugine (11,3 km à 5,1 %), le col des Saisies (13,7 km à 6,4 %), le col du Pré (12,6 km à 7,7 %), le Cormet de Roselend (5,9 km à 6,3 %), et enfin la terrible montée vers la station de La Plagne (19,1 km à 7,2 %). La dernière fois que le Tour l'avait visitée, c'était il y a 23 ans !
Enfin, après une 20ᵉ étape qui devrait être le terrain de jeux des échappées et des baroudeurs, le Tour reviendra sur les Champs-Élysées après un an d'absence. La conclusion d'une 112ᵉ édition particulièrement difficile.