Le tournoi olympique de tennis sera-t-il confronté au même problème que Roland-Garros ?
Après la dernière demi-finale de Roland-Garros entre Casper Ruud et Alexander Zverev, Amélie Mauresmo s'était indignée de voir des milliers de sièges vides dans les tribunes. Et les organisateurs de Paris 2024 craignent de voir un problème similaire pendant le tournoi olympique.
Depuis décembre 2021, l'ancienne numéro 1 mondiale est à la direction du tournoi. En juin dernier, une image avait choqué les fans du monde entier : les tribunes vides lors de la demi-finale entre Casper Ruud et Alexander Zverev, sur le court Philippe Chatrier.
Le match, programmé juste après la première demi-finale entre Carlos Alcaraz et Jannik Sinner, a souffert de la comparaison avec son prédécesseur. Ainsi, de nombreux spectateurs ont fait l'impasse sur la deuxième demi-finale après avoir vu la première.
Après le match, lors d'une conférence de presse, Amélie Mauresmo a été catégorique : "On ne se satisfait pas de ce qu’on a vu. On ne peut pas accepter de voir des tribunes vides comme ça sur une deuxième demi-finale."
Selon Sports.fr : "Seuls 10 % des spectateurs avaient des billets pour les deux demi-finales, le reste du public n’ayant acheté des billets que pour une seule des deux rencontres." Cela signifie que la plupart des spectateurs avaient pris leur billet pour la deuxième demi-finale, mais ne sont pas allés la voir… Inexplicable !
Amélie Mauresmo est, elle aussi, restée dans l'impasse. Selon L'Équipe, la directrice a expliqué : "Je ne suis pas dans la tête des acheteurs. Nous étions assez confiants sur le fait que les gens allaient venir. C'est compliqué de se dire que des gens qui ont un billet ne viennent pas."
Dorénavant, place aux solutions, pour ne plus assister à une scène pareille. La tenniswoman assure y avoir déjà réfléchi : "Je commence à avoir des idées, peut-être plus poussées, pour éviter ça", a-t-elle affirmé. "Mais encore une fois, il y a aussi des contraintes opérationnelles, il faut vraiment qu'on se pose."
"Je ne les donnerai pas aujourd'hui, je ne vous dirai pas non plus ce à quoi j’ai pensé, il faut qu'on en discute, qu’on en débatte, il faut que le sportif soit respecté, que tout l'opérationnel soit respecté. Croyez-moi, on ne satisfait pas de ce qu’on a vu", a-t-elle conclu. Les choses vont-elles enfin changer ?
Le principal reproche adressé à Roland-Garros concerne le public en lui-même. Selon beaucoup des fans, les places sont trop distribuées aux entreprises, aux sponsors… à tel point que les fans de tennis ne sont plus conviés.
Malgré la mise en place d'une double billetterie il y a plusieurs années, le problème est toujours le même : à l'heure des repas, les loges sont vides… et les autres places aussi ! Doit-on limiter les places VIP ? C'est à Amélie Mauresmo d'en décider !