Andy Murray : le guerrier qui a su dompter le top 3
Au jeu de la domination dans le tennis mondial, Roger Federer, Novak Djokovic et Rafael Nadal sont les rois depuis 15 ans. Difficile donc pour d'autres de faire une place parmi les meilleurs ! Et pourtant, c'est ce qu'a réussi à faire Andy Murray, au point de créer le fameux "top 4".
Le joueur écossais a non seulement réussi à regarder droit dans les yeux bons nombre de ses plus grands adversaires, mais il est aussi parvenu à se hisser parmi les joueurs ayant remporté les plus beaux trophées.
Andy Murray fait son entrée sur le circuit principal à 18 ans en 2005. En deux ans, il remporte trois titres et se hisse rapidement dans le top 20 mondial.
Avec un jeu basé sur une défense exceptionnelle et un physique d'une puissance indiscutable, Murray devient rapidement un joueur face auquel on sait qu’il faudra batailler pour s’en sortir.
À partir de 2008, tout s’accélère pour le Britannique, qui parvient à remporter deux titres en Masters 1000 à Madrid et Cincinnati, en plus de disputer sa première finale en Grand Chelem, à l’US Open, battu par Federer.
Chaque saison après celle-ci, Murray démontre de grandes qualités lui permettant de remporter de nombreux titres prestigieux et de faire de beaux parcours en Grand Chelem, en plus de l’amener à la deuxième place mondiale.
Il retourne en finale de Grand Chelem, cette fois à l’Open d’Australie en 2010, battu encore par Federer. L’année d’après, nouvelle finale en Australie, nouvelle défaite, cette fois face à Djokovic. Il atteint aussi la demi-finale des trois autres Grand Chelem.
Après tant d’années à courir après un titre majeur, Murray arrive sur la saison 2012 remonté à bloc. Battu en finale de Wimbledon, sur ses terres, par Federer encore, le Britannique s’impose un mois plus tard face au Suisse en finale des JO de Londres, lui permettant d’obtenir un titre très prestigieux.
Mais ce n’est pas assez pour Murray qui aura sûrement réussi à passer un cap dans sa tête après cette médaille d’or, puisqu’il s’impose un mois plus tard à l’US Open, son premier Grand Chelem.
Bien plus fort qu’il ne l’a jamais été, Murray enchaîne avec une victoire cette fois dans son antre à Wimbledon en 2013, après avoir encore perdu en finale en Australie, ce qui en fait un des joueurs les plus réguliers dans les tournois du Grand Chelem.
Après une saison 2014 ratée, il se remet dans le bain à partir de 2015 pour retrouver une nouvelle fois la finale à l’Open d’Australie, sans la remporter. Il s’impose aussi en Coupe Davis, un titre important pour le Britannique qui aime représenter sa nation.
La saison 2016 a sûrement été la meilleure pour l’Écossais qui a remporté pas moins de 9 titres, dont un second sacre à Wimbledon, une deuxième médaille d’or aux JO de Rio, une finale à l’Open d’Australie et Roland-Garros et une première place mondiale après avoir remporté le Masters de fin d’année.
Alors qu’il n’a jamais été aussi fort, Andy Murray va commencer à connaître le pire, avec une blessure à la hanche qui commence à le déranger au milieu de la saison 2017.
Après une saison gâchée par cette blessure, il décide de tenter une opération en 2018 avec l’objectif de revenir sur le circuit en 2019 et ainsi retrouver son meilleur niveau.
Pourtant, toujours gêné par sa hanche, il annonce en janvier 2019 vouloir mettre un terme à sa carrière après le Wimbledon de cette année, sans savoir s’il parviendrait à jouer jusque-là.
Tout le monde pense alors dire adieu à Murray qui parviendra, au fur et à mesure des mois, à retrouver des moyens pour jouer sans douleur, remportant même un titre à Anvers en toute fin de saison.
Vrai amoureux de son sport, celui qu’on appelle Sir Andrew Murray retrouve depuis cette saison difficile des sensations. Il dispute chaque saison de plus en plus de tournois, parvenant même à inquiéter les plus grands.
S’il ne parviendra sûrement plus jamais à jouer une finale d’un tournoi majeur, Murray ne semble pas vraiment affecté par cette situation, lui qui semble heureux juste à l’idée de pouvoir tenir une raquette et de rivaliser avec les meilleurs joueurs du monde, quelques années à peine après avoir cru qu'il ne pourrait jamais le refaire.