Ces cinq "éternels espoirs" du football mondial qui n'ont jamais confirmé leur statut

Adorés et détestés
Oleg Salenko - Russie 
Meilleur buteur du Mondial 1994
Un grand fêtard
Une fin de carrière désastreuse
Gaël Kakuta - France 
Direction la PL, à 17 ans
Des promesses...
... puis des prêts
L'anonymat
Giovani dos Santos - Mexique 
Le futur Ronaldinho
Un joueur
Départ pour l'Angleterre
La chute... puis la renaissance
Un retour au pays
Ganso - Brésil
Une décision qui change tout
Départ pour l'Europe
L'Europe n'était pas pour lui
On est jamais mieux que chez soi
Ricardo Quarema - Portugal
Direction le Barça
Porto, une réussite
Bidon d'Or
Le chouchou d'Istanbul
Des hauts et des bas
Adorés et détestés

S'il y a un profil de joueurs qui divisent les foules, c'est bien celui-ci. Adorés ou détestés, les "éternels espoirs" ne laissent personne indifférent. Entre magie et déception, voici cinq joueurs qui auraient pu marquer de leur empreinte l'histoire du football.

Oleg Salenko - Russie 

Vous n’avez sûrement jamais entendu le nom d’Oleg Salenko, mais, pourtant, l’international russe est entre dans l’histoire du football. La raison ? Le 28 juin 1994, l’attaquant inscrit un quintuplé contre le Cameroun en Coupe du monde.

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Meilleur buteur du Mondial 1994

Avec un total de six buts dans ce Mondial, il finit meilleur buteur, à égalité avec Hristo Stoitchkov. À la différence que, lui, n’a joué que les matchs de poule. Forcément, cette performance historique attire les grands clubs européens et Valence décide de craquer pour le Russe.

Un grand fêtard

Sauf qu’en Espagne, le footballeur découvre les boîtes de nuit… et en profite. Son comportement, malgré sept buts inscrits pour sa première (et seule saison), agace son coach Carlos Alberto Parreira qui n’en peut plus et le pousse vers la sortie, selon le journaliste Alex de Castro. 

Une fin de carrière désastreuse

S'ensuit un transfert aux Glasgow Rangers où il retrouve le fêtard Paul Gascoigne, puis des transferts à Instanbulspor, Cordoba et enfin en Pologne, à Pogoń Szczecin, où il met un terme à sa carrière en 2001, à 32 ans, selon Transfermarkt

Gaël Kakuta - France 

“Vous m’avez demandé du talent. Kakuta de loin est le numéro un.” Voilà les mots d’Eden Hazard, selon Football 365, quand on lui demande quel est le joueur qui l’a le plus impressionné dans sa carrière. Gaël Kakuta était, sans aucun doute, l’un des plus grands espoirs du football mondial.

Direction la PL, à 17 ans

Formé à Lens, le Congolais impressionne avec l’équipe de France des moins de 17 ans et Guy Hillion, recruteur à Chelsea, n’hésite pas une seconde et convainc le club londonien de signer le joueur en 2008, alors qu’il n’a que 17 ans.

Des promesses...

Dans l’équipe réserve des Blues, Gaël Kakuta inscrit 12 buts en 24 matchs, selon Transfermarkt, et démontre toute sa classe. Impressionnant à l’entraînement, le milieu offensif français peine toutefois à convaincre avec l’équipe A.

... puis des prêts

En 2011, après deux ans et 16 petits matchs avec Chelsea, il est prêté à Fulham, puis à Bolton, puis à Dijon, puis au Vitesse Arnhem, puis à la Lazio… Une lente descente aux enfers, malgré des rebonds à Lens en 2020 et Amiens en 2022.

L'anonymat

Aujourd’hui, Gaël Kakuta évolue sous les couleurs du club iranien d’Esteghlal FC. Une fin de carrière dans l’anonymat pour un joueur qui n’aura jamais réussi à exploiter son talent hors norme, peut-être à cause d’un départ trop précipité pour l’Angleterre, à seulement 17 ans. 

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Giovani dos Santos - Mexique 

Un jeune Mexicain, avec des cheveux longs et une dégaine à la Ronaldinho, qui joue pour le Barça… Giovani dos Santos avait tout de l’éternel espoir, et ça n’a pas raté. Arrivé à Barcelone en 2001, à seulement 13 ans, le jeune garçon avait tout pour briller. 

 

Le futur Ronaldinho

Une technique soignée, un look marquant et un talent fou. La presse catalane le compare rapidement à Ronaldinho et le joueur fait ses débuts en équipe première à seulement 18 ans. Du haut de son mètre 70, il rappelle également un certain Lionel Messi, qui fait des miracles à ce moment-là. 

Un joueur "techniquement parfait"

Pour sa première saison sous Frank Rikjaard, il dispute 37 matchs, avec sept passes décisives et quatre buts, dont un triplé contre Murcie, selon Transfermarkt. Son entraîneur est dithyrambique, le joueur est selon lui “techniquement parfait”. 

Départ pour l'Angleterre

Sauf que le Néerlandais est remercié et c’est Pep Guardiola qui prend les commandes. L’Espagnol change tout l’effectif et Giovani dos Santos s’envole pour Tottenham. En Angleterre, le Mexicain va s’éteindre et réaliser une première saison très neutre. 

La chute... puis la renaissance

Prêté à Ipswich, puis à Galatasaray, il enchaîne les déceptions avant d’être transféré à Majorque en 2012. Il retrouve des couleurs, avant d’être signé par Villareal l’année suivante, où il retrouve son meilleur niveau, avec 12 buts et 8 passes décisives en 33 matches, selon Transfermarkt.

Un retour au pays

Malheureusement, sa deuxième saison est compliquée par les blessures et dos Santos s'envole, en 2015, pour la MLS et les LA Galaxy, avant de revenir au pays, au Club America, où il évolue jusqu’en 2021, avant de prendre sa retraite. 

Ganso - Brésil

En 2011, deux talents vont émerveiller le Brésil. Le premier, spectaculaire, est déjà la star de Santos : Neymar. Le deuxième, plus discret, est le chouchou des experts : “Plus humble que Neymar, Ganso est à mon sens, peut-être plus talentueux. Il est l’archétype du numéro 10 créatif, à la Zico” expliquait Joana Bruno, journaliste pour le média brésilien Lance

 

Une décision qui change tout

En 2012, Ganso quitte son club formateur, Santos, pour rejoindre Sao Paulo. Alors que tout le monde attendait un transfert dans un grand club européen (comme Neymar au Barça), le joueur de 22 ans reste au Brésil… pendant encore quatre ans. 

Départ pour l'Europe

En 2016, le milieu offensif quitte enfin le nid. Pour 10 millions d’euros, le FC Séville décide de signer le joueur, qui sort de quatre bonnes saisons à Sao Paulo, sans toutefois qu’elles soient exceptionnelles.

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L'Europe n'était pas pour lui

Ces deux premières saisons à Séville seront prometteuses, avec sept buts en 28 matchs, mais les blessures viennent gêner la progression du prodige. En 2018, contre toute attente, Ganso signe à Amiens. En France, le Brésilien est invisible et ne marquera aucun but, en 13 apparitions, selon Transfermarkt

On est jamais mieux que chez soi

Cette dernière expérience ratée marquera la dernière pierre d’un passage manqué en Europe. Finalement, Ganso reviendra là où il a toujours été heureux, au Brésil, à Fluminense. À 35 ans, il joue encore et continue d’être un joueur important dans le club de Rio. 

Ricardo Quarema - Portugal

On finit avec l’un des cas les plus connus d’éternel espoir : Ricardo Quaresma. Révélé au Sporting Portugal avec Cristiano Ronaldo en 2002, beaucoup considéraient l’ailier comme le plus grand talent des deux. Il faut dire que le Portugais avait un pied droit exceptionnel, presque jamais vu.

Direction le Barça

En 2003, c’est le FC Barcelone qui décide de le recruter pour 6.35 millions d’euros, selon Transfermarkt. Après une saison, et un petit but, il repart pour la même somme du côté de Porto. Là-bas, le prodige retrouve sa magie et ses extérieurs du pied font le tour du monde.

Porto, une réussite

En quatre ans à Porto, il inscrit 30 buts et délivre 41 passes décisives, avant d’être transféré à l’Inter Milan en 2008. On pense alors que ce transfert sera celui de la confirmation. Il n’en est rien.

Bidon d'Or

Élu “Bidon d'or” (espoir le plus décevant) du Calcio par la radio Rai Radio, il n’inscrit qu’un but en 32 matchs avec l’Inter avant de partir pour Chelsea, où il flop encore. La magie Quaresma semble avoir disparu et le Poirtugais est envoyé en Turquie, au Besiktas. 

Le chouchou d'Istanbul

Dans l’ambiance volcanique d’Istanbul, Quaresma retrouve des couleurs et deviendra le chouchou des supporters, par ses ‘skills’ exceptionnels. Malheureusement, l’histoire se finit mal avec le club puisque le joueur entre en conflit et s’en va en 2012.

Des hauts et des bas

Suivent une courte expérience à Al Ahli, puis des retours réussis à Porto, en 2014, et au Besiktas en 2015. L’histoire d’amour durera quatre ans à Istanbul avant une fin de carrière à Kasimpasa, et enfin au Vitoria SC, où il prendra sa retraite en 2022. 

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