Dayana Yastremska, l'étoile du tennis ukrainien qui a surmonté la guerre et les contrôles anti-dopage

Une première depuis 1978
Seulement battue par Qinwen Zheng
Un parcours magnifique
Elle l'a fait pour l'Ukraine
Un exil forcé
Fuir les bombes
Plusieurs mois sans leurs parents
Des débuts remarqués
Une prodige
Un contrôle anti-dopage positif
Tribunal arbitral du sport
Un retour compliqué
L'heure de briller
Une première depuis 1978

C'est la nouvelle sensation du tennis mondial. Le 23 janvier 2024, Dayana Yastremska est devenu la première joueuse issue des qualifications à atteindre la demi-finale de l'Open d'Australie depuis 1978.

Seulement battue par Qinwen Zheng

Si l'Ukrainienne a dû s'incliner en demi contre la tête de série numéro 12, Qinwen Zheng, en deux sets (6-4, 6-4), elle a réalisé un parcours exceptionnel, qui restera dans les mémoires.

Un parcours magnifique

Pour atteindre cette demi, Dayana Yastremska a dû éliminer les meilleures joueuses de la planète, dont Marketa Vondrousova, tête de série numéro 7 et vainqueur de Wimbledon, Emma Navarro, tête de série numéro 27, et l'ancienne numéro 1 mondiale Victoria Azarenka.

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Elle l'a fait pour l'Ukraine

Pendant tout le tournoi, elle a dédié son parcours à ses parents et aux combattants ukrainiens, soulignant à quel point elle est fière de ses compatriotes.

"Je suis vraiment fière de mon pays"

Selon le journal The Sun, Dayana Yastremska a confié :  "J'essaie toujours d'écrire quelque chose pour l'Ukraine. Je pense que c'est ma mission ici. Je suis vraiment fière de mon pays."

Un exil forcé

Selon le Daily Mail, la star du tennis ukrainienne a été personnellement touchée par l'invasion de l'Ukraine, car elle et sa sœur Ivanna ont fui Odessa sur un bateau pour rejoindre Paris afin d'échapper aux bombardements russes.

Fuir les bombes

Les sœurs sont restées à l'abri des bombes russes pendant deux jours avant que leur père, Alexander, et leur mère, Marina, ne se décident à les envoyer dans un endroit sûr.

Plusieurs mois sans leurs parents

Les deux jeunes femmes ont fait leurs adieux à leur mère et à leur père lorsqu'elles se sont réfugiées dans la capitale française et ne les ont retrouvés que quelques mois plus tard.

Des débuts remarqués

Si l'Ukrainienne s'est fait connaître à l'OA, elle a pourtant déjà brillé sur le circuit mondial auparavant, notamment en 2018, alors qu'elle n'était pas encore majeure.

Une prodige

En effet, selon sportskeeda.com, l'Ukrainienne est devenue la première joueuse née au 21ᵉ siècle à intégrer le top 100 mondial en 2018 et a remporté son premier titre WTA en simple à Hong Kong à l'âge de 18 ans.

 

Un contrôle anti-dopage positif

Ses résultats lui ont permis de terminer l'année 2020 à la 29ᵉ place mondiale, mais tout se complique en 2021 quand elle est bannie pour avoir été contrôlée positive au métabolite de mesterolone, un agent anabolisant interdit.

"Je suis stupéfaite"

L'Ukrainienne n'a pas tardé à se défendre, déclarant sur "X" (anciennement Twitter) : "Je n'ai jamais utilisé de produits dopants ou de substances interdites. Je suis stupéfaite".

"Laver mon nom" 

"Je travaille actuellement avec mon équipe et vous pouvez être assurés que je suis résolument déterminée à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour laver mon nom.", a-t-elle ajouté.

Tribunal arbitral du sport

Comme le rapporte Sportskeeda, l'Ukrainienne s'est adressée au Tribunal arbitral du sport, mais ses appels ont été rejetés à chaque fois. C'est un tribunal indépendant qui, lors d'une deuxième audience, l'a finalement innocentée de dopage.

Un retour compliqué

Après six mois de mise à l'écart, l'Ukrainienne a eu du mal à retrouver sa forme d'antan, terminant en dehors du top 100 WTA en 2022 et 2023.

L'heure de briller

Ses résultats à l'Open d'Australie ne laissent pas de doutes, l'Ukrainienne est de retour et est enfin prête à briller. Attention à elle dans les mois à venir !

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