Le "traître" parti chez l'éternel rival : Thibaut Courtois, le pire ennemi de l'histoire de l'Atlético de Madrid

Une scène qui a fait le buzz
Le
Trois saisons à l'Atlético
Un parcours irréprochable
Le jour où tout a changé
Un
Une erreur de jeunesse
Insulté dès les premiers matchs
Attaqué lors de son premier derby
Apaiser les tensions
Les déclarations malheureuses d'Enrique Cerezo
Des mots blessants de Courtois
Reconnaissant mais indigné
Une décision controversée concernant sa plaque
De la campagne contre Vinicius aux attaques contre Courtois
Des insultes et des jets d'objets
L'ennemi numéro 1 du club
Une scène qui a fait le buzz

Les images des ultras de l'Atlético de Madrid jetant des objets sur Thibaut Courtois lors du derby contre le Real au stade Metropolitano ont fait le tour du monde. Une scène dantesque qui a obligé l'arbitre à interrompre le match et dont le contexte dépasse les simples provocations des supporters.

Le "traître" parti chez l'éternel rival

Le portier belge est "persona non grata" pour les supporters rouge et blanc qui, depuis sa signature au Real Madrid en 2018, en ont fait l'un de leurs plus grands ennemis (si ce n'est le pire méchant) de leur histoire, en tout cas un "traître" avec lequel ils ont eu de nombreux accrochages.

Trois saisons à l'Atlético

Courtois a passé trois saisons à l'Atlético de Madrid, de 2011 à 2014, alors prêté par Chelsea qui l'a finalement récupéré pour la saison 2014-2015. Le Belge a été un titulaire indiscutable et une idole pour les supporters.

Un parcours irréprochable

Son parcours chez les Colchoneros est irréprochable : seulement 125 buts encaissés en 154 matchs. Il a remporté le trophée Zamora deux années de suite (2014 et 2015) et joué un rôle déterminant dans la victoire de son équipe à la Copa del Rey 2013 contre le Real Madrid, puis en Liga en 2014, tout en atteignant la finale de la Ligue des champions la même année, perdue contre le Real.

 

Le jour où tout a changé

À l'été 2014, Courtois est parti en Premier League, emportant avec lui toute l'affection des supporters de l'Atlético. Mais son arrivée au Real Madrid, quatre ans plus tard, a changé la donne. Le gardien belge est passé du statut de héros à celui de "traître", sa signature étant qualifiée de "manque de respect" pour son ancien club.

Un "madridiste" dans l'âme

Sa présentation au Real Madrid a été un crève-cœur pour les fans du club rival. Courtois s'y est déclaré madridiste dans l'âme, assurant que "maintenant, je viens dans un club où j'ai toujours voulu être, je n'avais jamais embrassé un bouclier et aujourd'hui, je l'ai fait", bien qu'il ait aussi déclaré son "plus grand respect" pour son ancien club.

Une erreur de jeunesse

Il a également rappelé ses chants offensants contre les Merengues lors de la célébration de la Copa del Rey 2013 qui, à l'époque, avaient enthousiasmé les supporters de l'Atlético : "J'étais très jeune. J'ai demandé pardon et je le fais maintenant. Ils verront que je donnerai tout pour le maillot madrilène", a-t-il déclaré.

Insulté dès les premiers matchs

Son premier choc a eu lieu avant le match de Supercoupe d'Europe entre le Real et l'Atlético, à Tallinn, auquel il n'a pas participé, car il n'était pas inscrit. Une heure avant le début de la partie, alors qu'il se dirigeait vers le tunnel, plusieurs supporters de l'Atlético lui ont lancé des insultes.

 

Attaqué lors de son premier derby

Pour son premier derby après son arrivée chez les Merengues, en février 2019, Courtois a été reçu dans une ambiance très hostile. Les supporters adverses avaient en fait déjà montré leur mécontentement à son égard en attaquant — pour la première fois, avant d'en faire une coutume — la plaque avec laquelle l'Atlético de Madrid l'a honoré pour avoir joué plus de 100 matchs sous leurs couleurs.

"Ils ont dépassé les bornes"

Dans une déclaration rapportée par Mundo Deportivo, Courtois a déclaré : "Les supporters de l'Atlético de Madrid ont dépassé les bornes en me jetant des rats empaillés, l'incident avec le badge, le sang... Je peux comprendre leur colère, je viens d'un club rival, mais ils ont dépassé les bornes".

Apaiser les tensions

Le joueur a ensuite tenté d'esquiver la controverse : "Je pense que dans ces moments-là, je suis dans le jeu, concentré et j'oublie ce qui se passe. Dans d'autres matchs, il arrive que les supporters sifflent aussi et qu'il ne se passe rien. J'ai essayé de jouer mon jeu avec mes coéquipiers et de gagner. C'est ce qu'il y a de mieux".

Les déclarations malheureuses d'Enrique Cerezo

La question de la plaque est restée au cœur de l'actualité avant les derbies et une partie des supporters rouges et blancs a toujours demandé à ce qu'elle soit enlevée. Le président du club, Enrique Cerezo, a même fait des déclarations malheureuses en 2022, que certains ont suivies à la lettre : "Si vous voulez enlever la plaque de Courtois, allez-y avec un pic et une pelle et enlevez-la".

Des mots blessants de Courtois

Les propos de Cerezo sont une réponse à d'autres déclarations faites par le gardien belge avant la finale de la Ligue des champions 2022, durant laquelle le Real a battu Liverpool. Ses propos avaient exaspéré les fans de l'Atlético et même le maire de Madrid — un fan déclaré de ce club — les lui avait reprochées.

"Le bon côté de l'histoire"

"Liverpool a déjà joué contre le Real Madrid en 2018 et, si vous jouez contre le Real Madrid, vous savez qu'ils gagnent les finales. Maintenant, je suis du bon côté de l'histoire", avait-il déclaré en conférence de presse, ce qui a rappelé aux fans de l'Atlético la finale de 2014 au cours de laquelle ils avaient été battus par leurs rivaux avec le Belge dans les cages.

Reconnaissant mais indigné

Après cet épisode, Courtois a envoyé une lettre à son ancien club afin de lui témoigner sa gratitude pour les années qu'il y a passées, tout en critiquant l'attitude belliqueuse des supporters de l'Atlético, qui ont pris l'habitude de l'insulter à chaque match.

Une décision controversée concernant sa plaque

Le problème de la vandalisation de la plaque de Courtois, arrachée en 2022, a pris une telle ampleur que l'Atlético de Madrid a décidé cette année-là de changer le nom de l'"Allée des légendes" en "Allée des joueurs centenaires", se réservant le droit de retirer les plaques des joueurs "qui manquent de respect" au club.

De la campagne contre Vinicius aux attaques contre Courtois

La relation difficile entre Courtois et l'Atlético de Madrid vient de connaître un nouvel épisode. Après avoir fait de Vinicius la cible principale de leurs critiques, les supporters rouges et blancs ont finalement dirigé toute leur colère vers le gardien belge.

Des insultes et des jets d'objets

Après avoir essuyé des insultes des supporters du Frente Atlético, Courtois leur a répondu par plusieurs gestes après le but qui a permis au Real Madrid de prendre l'avantage. Cela a mis en colère les supporters des Colchoneros qui ont jeté toutes sortes d'objets sur lui, y compris des briquets, obligeant l'arbitre à interrompre le match.

L'ennemi numéro 1 du club

Ces faits condamnables ont une fois de plus révélé ce que beaucoup savaient déjà : Courtois reste l'ennemi numéro un des supporters de l'Atlético, le joueur le plus détesté, et pas seulement du moment, mais de toute l'histoire du club.

Chaque jour, nous vous proposons de nouveaux contenus captivants, cliquez sur "Suivre" pour ne rien manquer !

Et aussi