Les 10 joueurs les plus violents de l’histoire du football
Chaque année, des milliers de joueurs se blessent après des tacles assassins de leurs adversaires. Si le football n’est pas un sport de contact, les blessures sont courantes et peuvent être très graves, à l’instar des ligaments croisés, le cauchemar de tous sportifs de haut niveau.
Pour échapper à ces blessures, qui peuvent détruire une carrière, il faut savoir éviter certains adversaires particulièrement dangereux. On les surnomme “boucher”, “assassin” ou “briseur de cheville” : il faut dire que le football a connu des joueurs très violents. En voici 10 qui ont marqué l’histoire avec leurs tacles meurtriers.
On est obligé d’ouvrir ce classement avec une légende du football, un des meilleurs défenseurs de l’histoire : Sergio Ramos. Joueur emblématique de l'Espagne et du Real Madrid, il a réussi à se faire exclure 21 fois au XXIe siècle, soit sept fois de plus que n’importe quel autre défenseur.
S'il n’est pas le joueur le plus agressif de cette liste, il est l’un des plus vicieux. Un spécialiste des coups bas et de l’anti-jeu dont le principal fait d’arme a été de blesser Mohamed Salah en lui “tirant le bras”... On te connaît Sergio.
Elle est là, la belle Ligue 1 ! Entre 1993 et 2010, le championnat de France a accueilli l’un de ses joueurs les plus rugueux. Un milieu de terrain d’1,77 m qui se démarque par son engagement et sa fougue défensive : Cyril Rool. Passé par Bastia, Lens, Marseille et Nice, il a détruit des chevilles dans chacun de ses clubs.
Avec 27 cartons rouges et 187 cartons jaunes toutes compétitions confondues, Cyril Rool est un bagarreur et l’a prouvé en 1996 dans une altercation avec le joueur de Lens Marc-Vivien Foé. Après avoir été exclus, les deux joueurs ont continué à se battre dans les couloirs. Deux ans plus tard, Rool est transféré à Lens où il retrouve… Foé !
Le compère de Sergio Ramos n’est jamais bien loin de son vieux copain. Associés en charnière centrale du Real Madrid, Pepe et Ramos ont terrorisé les attaquants de Liga pendant dix ans. Contrairement à son collègue, Pepe est un joueur agressif qui, parfois, débloque complètement.
Le meilleur exemple arrive le 21 avril 2009, contre Getafe. Alors qu’il est au duel avec l’attaquant Javier Casquero, celui-ci s’écroule dans la surface. L’arbitre n’a même pas le temps de siffler penalty que Pepe assène une violente série de coups de pied à Casquero, alors qu’il est au sol.
On pense alors que c’est fini, mais non. Il revient à la charge en lui écrasant le genou, en lui tirant les cheveux avec des petits noms d'oiseaux. Enfin, quand deux joueurs de Getafe viennent défendre leur coéquipier, il leur donne un coup de poing et une gifle. La grande classe.
Moins connu que ses prédécesseurs, le joueur basque n’en reste pas moins une terreur sur le terrain. Pendant 16 ans, il a marché sur ses adversaires en Liga, au sens littéral comme figuratif. Champions d’Espagne 1983 et 1984 avec l’Athletic, il est surnommé “le boucher de Bilbao”.
En dehors de son tempérament agressif et destructeur, il est célèbre pour avoir découpé Diego Maradona et lui avoir infligé une triple fracture de la cheville après un tacle assassin. Pour cela, il est qualifié de “plus méchant joueur de l'histoire” par le quotidien anglais The Times.
Si vous souhaitez pulvériser le poitrail d’un homme avec un pied, il est l’homme qu’il vous faut. En 2010, Nigel De Jong réussit une année exceptionnelle. Finaliste de la coupe du Monde avec les Pays-Bas, il atomise le torse de Xabi Alonso en première mi-temps et ne reçoit, par miracle, qu’un carton jaune pour cet attentat.
Plus tôt dans l’année, Nigel De Jong avait brisé la jambe de l’Américain Stuart Holden en plusieurs morceaux dans une rencontre “amicale”. Cela ne suffit pas ? Plus tard dans l’année, il découpe Hatem Ben Arfa plusieurs semaines après, on apprend que le Français ne serait pas “passé loin de l’amputation”.
Si on parle d'agressivité au sens noble du terme, Gennaro Gattuso est sans aucun doute en haut du classement. Surnommé Ringhio en Italie, qui signifie “grognement”, il est le type de joueur qui ne lâche pas son adversaire d’une semelle, et le découpe au moindre retard.
En 2011, il met un coup de boule à l’entraîneur adjoint de Tottenham, Joe Jordan, ce qui lui vaut cinq matchs de suspension. Si certains n’aiment pas la réputation de “joueur dangereux”, Gattuso l’adore et en joue. En 2006, il affirme à l'Équipe : “Un match de foot idéal, ça se joue un soir d'hiver, sous la pluie, dans le froid. Quel plaisir de voir la fumée qui se dégage des corps à la moindre respiration…”
Sans aucun doute l’un des joueurs les plus fous de l’histoire. Attaquant exceptionnel et légende absolue de Manchester United, où il est surnommé “The King”, Eric Cantona est une personnalité unique, à part entière. Extravagant, moqueur, iconique, il est aussi très sanguin et l’a montré à de nombreuses reprises.
Entre ses frasques, ses colères, ses coups de sang et ses actions totalement imprévisibles, on ne sait jamais à quoi s’attendre avec Cantona. Considéré comme le meilleur joueur de l’histoire de la Premier League selon un sondage Barclays, le français est aussi l’un des plus controversés. En 1995, il envoie un coup de pied à un supporter après avoir été exclu. Il est suspendu neuf mois pour ce geste.
Adoré par ses admirateurs, détesté par ses détracteurs, Eric Cantona est une personnalité unique et intrigante. Lors de cette” affaire Cantona” en 1995, il déclare aux journalistes une phrase culte : “Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est parce qu'elles pensent que des sardines seront jetées à la mer”, avant de quitter la conférence de presse. Un personnage unique en son genre.
Le “bad boy” du football, c’est bien lui. Si Joey Barton n’a pas une technique exceptionnelle balle au pied, il compense par une agressivité et un engagement hors du commun. Véritable bulldog sur le terrain, le milieu de terrain a fait tout ce qu’il ne faut pas faire sur un terrain.
En 2004, il se bat contre son propre coéquipier à Manchester City, Jamie Tandy, avant de lui enfoncer un cigare dans l'œil. En 2009, il fracasse le tibia de Xabi Alonso (encore lui) et écope d’un carton rouge. Selon le Daily Mail, Alan Shearer, le coach de Newcastle à l’époque, aurait voulu lui infliger une amende de 140 000 livres sterling et rompre son contrat.
Passé par la Ligue 1 et Marseille, il est l’un des seuls joueurs à tenir tête à Zlatan Ibrahimovic et se moque même de son nez. En 2011, il affronte ses anciens coéquipiers de Manchester City. Au match aller, il met une “manchette” à Carlos Tevez et, au retour, un coup de genou à Sergio Aguero. Résultat ? 12 matchs de suspension et 93 000 euros d’amende.
Certains joueurs aiment le football, d’autres aiment le sang. Vinnie Jones avait sa préférence. C’est simple, le footballeur se décrit ainsi : “Je m’appelle Vinnie Jones, je suis un gitan, je gagne beaucoup de fric et je vais t’arracher l’oreille avec les dents puis tout recracher dans l’herbe. Tu es seul, mon gros, tout seul avec moi !”
Joueur le plus effrayant à n’avoir jamais foulé une pelouse de Premier League, il a entretenu une rivalité assez violente avec Paul Gascoigne, lui frappant notamment les testicules en plein match. Avant cela, il avait tout simplement terrorisé le joueur en le menaçant sur le terrain : “À un moment, il m'a craché au visage en me disant : 'Je vais juste tirer le corner mais ne t'inquiète pas, mon gros, je reviens !’” racontera Gascoigne.
En termes de records, Vinnie Jones a réussi l’exploit d’obtenir le carton jaune le plus rapide de la Premier League anglaise après seulement 3 secondes de jeu. Au cours de sa carrière, il a reçu en tout 104 cartons jaunes et a été expulsé à 12 reprises, un record derrière le terrifiant Roy Keane.
Ce n’est donc sans aucune surprise que l’on retrouve Roy Keane en première position. Contrairement à Vinnie Jones ou à Joey Barton, Roy Keane fait partie des meilleurs joueurs de football de la planète. Un milieu de terrain complet, un guerrier avec des qualités balle au pied indéniable, un capitaine modèle qui donne tout sur le terrain.
Capitaine emblématique de Manchester United, il reste malgré tout un joueur extrêmement violent et très dangereux. En 2002, il admet dans son autobiographie avoir causé volontairement la blessure du joueur de Manchester City, Alf Inge Haaland, le père d’Erling Haaland, lors d’un derby de Manchester en 2001.
Il explique qu’il voulait régler ses comptes avec le joueur, qui s’était moqué de lui, une fois blessé à terre en 1997 lors d'un match Leeds-Manchester. Alors, lors de ce fameux Manchester City - Manchester United en 2001, Roy Keane a littéralement fait exploser le genou de son adversaire, qui a été contraint de mettre fin à sa carrière après cet attentat.