Les 10 sprinteurs les plus dangereux de l'histoire du Tour de France
Le 4 juillet, Jasper Philipsen s'est une nouvelle fois fait remarquer. Le Belge a été déclassé après avoir tassé Wout van Aert dans le sprint de la sixième étape du Tour de France.
Ce n'est pas la première fois que le Belge est coupable de ce genre de gestes pour remporter un sprint. Un comportement dangereux… mais il n'est pas le seul à en faire usage. Retour sur les dix coureurs les plus dangereux de l'histoire du Tour.
Poisson pilote de Mark Cavendish pendant plusieurs années, Mark Renshaw a semé la terreur dans le peloton. À grands coups d'épaules, l'Australien ouvrait la route pour son sprinteur… au plus grand danger des autres coureurs.
Le 5 août 2020, Dylan Groenewegen est coupable d'un terrible geste sur Fabio Jakobsen au Tour de Pologne, le plongeant dans le coma. Suspendu sept mois, le Néerlandais a depuis évolué et tend à devenir un coureur plus "propre".
Vainqueur du maillot vert à deux reprises, le coureur ouzbek était connu dans le peloton pour secouer ses voisins lors des sprints. Pris plusieurs fois par la patrouille, cela ne l'a pas empêché de remporter neuf victoires sur le Tour.
Bien qu'il soit le recordman de victoires sur le Tour, Mark Cavendish reste un sprinteur qui aime jouer avec la limite. Le Britannique sort souvent de sa ligne et a parfois provoqué des chutes, avec son poisson pilote Mark Renshaw.
En 2014, le coureur cycliste Jérome Pineau expliquait sur Tyler Farrar au Journal Du Dimanche : "C'est le plus cinglé de tous, un cow-boy qui se croit tout seul sur la chaussée".
S'il n'a remporté qu'une étape sur les Grands Tours, Roberto Ferrari a fait parler de lui pour autre chose. Selon Jérome Pineau, l'Italien était tout sauf fair-play, "il frottait salement" se souvient-il. Un danger public !
Si Philipsen a l'impeccable Van der Poel comme lanceur, lui est loin d'être un ange. Ces dernières années, le Belge a été coupable de nombreux coups d'épaule à ses adversaires, qui lui ont valu plusieurs déclassements, dont un sur ce Tour 2024.
Coureur à fort caractère, Nacer Bouhanni est une boule d'énergie... pour le meilleur et pour le pire. Le Français a souvent montré de la nervosité sur le vélo et n'a pas hésité à faire usage de son gabarit pour mettre les autres dans le décor.
Passé par la Sky, le Crédit Agricole ou encore la Sky, l'Australien s'est taillé une réputation dans le peloton. Sa spécialité ? Changer de trajectoire au dernier moment !
Surnommé le "bad boy" du cyclisme italien, Gianni Moscon a fait à peu près tout ce qu'il ne faut pas faire sur les routes des Grands Tours. Vicieux, il n'est pas un sprinteur, contrairement aux autres noms de cette liste, mais est tout de même connu pour jouer des coudes dans le final.