Les 25 meilleurs joueurs de l'histoire du rugby
En 2023, le journal anglais The Independent a publié son classement des 100 meilleurs joueurs de l'histoire du rugby. Une liste qui n'a pas fait l'unanimité… voici, selon SUN, les 25 meilleurs joueurs de l'histoire du rugby !
Les appuis de feu de Cheslin Kolbe n'ont pas fini de terroriser les défenses du rugby mondial. En 2018, le Sud-Africain rejoint le Stade Toulousain. Avec les Rouge et Noir, il va s'imposer comme l'un des ailiers les plus déroutants de la planète. Il remporte deux Top 14 et une Coupe d'Europe avec Toulouse, mais, surtout, est un des joueurs-clé des deux sacres des Springboks en Coupe du monde : en 2019 et en 2023.
On retrouve un autre ailier en 24ᵉ position : Jason Robinson. La flèche anglaise est l'un des joueurs les plus populaires du XV de la Rose, considéré comme l'un des meilleurs joueurs du monde en 1v1. Champion du monde 2003, il est adoré et respecté de tous.
Le premier Néo-zélandais de ce classement n'est autre que Sam Whitelock. Joueur le plus capé de l'histoire des All Blacks, avec plus de 150 sélections, il a remporté deux Coupes du monde (2011, 2015) et formé la meilleure paire de seconde-ligne de l'histoire avec Brodie Retallick.
Capitaine emblématique des Springboks lors de la Coupe du monde 1995, Francois Pienaar était l'un des meilleures troisièmes ligne de la planète. Puissant, excellent plaqueur, agile balle en main, c'est surtout son leadership qui le rend si spécial.
Avez-vous déjà vu un seconde ligne taper les pénalités ? Non ? Eh bien, John Eales le faisait ! Véritable couteau suisse, l'Australien savait tout faire. Surnommé 'Nobody' par ses coéquipiers, car 'Nobody is perfect' ('Personne n'est parfait'), il a remporté deux Coupes du monde avec l'Australie, en 1991 et en 1999.
Le golgoth sud-africain (2,03 m) est un sacré personnage. Antagoniste par excellence, il est détesté par ses adversaires… mais tous voudraient l'avoir dans leur équipe. Son gabarit, sa force et sa malice en font l'un des avants les plus efficaces de l'histoire, un déménageur qui a mené les Springboks à deux titres de champion du monde, en 2019 et 2023.
Centre emblématique des All Blacks de 2003 à 2015, personne ne peut oublier Ma'a Nonu. Surpuissant, rapide, tourbillonnant, il était inarrêtable dans un bon jour. En 2015, il offre la Coupe du monde à la Nouvelle-Zélande après un magnifique essai en solitaire contre l'Australie… son deuxième trophée Webb Ellis après celui de 2011.
Considéré comme le meilleur demi-de-mêlée de l'histoire des All Blacks, Aaron Smith est une pile électrique. Un joueur technique, rapide, intelligent… le joueur idéal pour lancer les attaques All Blacks. Ses associations avec Carter, puis Barrett, ont fait des étincelles.
Élu meilleur joueur du monde en 2018 par World Rugby, Jonathan Sexton est une icône du rugby irlandais. Ouvreur du XV du Trèfle de 2009 à 2023, sa longévité est aussi impressionnante que sa régularité, que ce soit au pied ou dans le jeu. Un exemple pour tous les joueurs de rugby.
Une Coupe du monde, quatre tournois des Six (ou Cinq) Nations, deux Coupes d'Europe avec Leicester… Martin Johnson a tout gagné dans sa carrière, que ce soit en sélection ou avec son club des Leicester Tigers, avec qui il a effectué presque toute sa carrière.
Il est l'un des joueurs les plus rapides à avoir foulé une pelouse de rugby. Meilleur joueur du monde IRB en 2007, il a mené l'Afrique du Sud au titre en 2007, en devenant également recordman d'essais en une Coupe du monde, avec huit réalisations. Il remporte par ailleurs deux Coupes d'Europe et un Top 14 avec le RC Toulon.
Élu meilleur joueur du monde à deux reprises (2016, 2017), Beauden Barrett s'est imposé comme l'un des meilleurs demi d'ouverture de l'histoire du rugby. Joueur atypique, il est un excellent franchiseur et a marqué de nombreux essais déterminant avec les All Blacks, un danger permanent, à surveiller comme de l'eau sur le feu.
Avec John Eales et Jason Little, Tim Horan est le seul Australien à avoir remporté deux Coupes du monde (1991, 1999). Extrêmement complet, on ne pourrait citer toutes les qualités du centre australien. Comme John Eales, il est l'archétype du joueur parfait et sait parfaitement se mettre au service du collectif… mais aussi prendre des initiatives quand il le faut.
Originaire des îles Samoa, Michael Jones n'a joué pour les All Blacks que dans un deuxième temps, à partir de 1987. On peut dire que le troisième ligne a fait le bon choix, car, avec la Nouvelle-Zélande, il remporte la Coupe du monde 1987, en étant l'un des meilleurs joueurs de la compétition. Absent de la demi-finale du Mondial 1991, son absence pèse sur le match et les Blacks s'inclinent contre l'Australie, une défaite vécue comme une humiliation dans tout le pays.
À l'instar de Michael Jones, Sean Fitzpatrick a également remporté la première Coupe du monde, en 1987. Capitaine des All Blacks après le Mondial 1991, il se distingue comme le meilleur talonneur du monde, avec un état d'esprit de guerrier. Malheureusement, il échoue à remporter une deuxième Coupe du monde en 1995. Une légende malgré tout, et l'un des meilleurs talonneurs de l'histoire !
Retallick - Whitelock : jamais une deuxième ligne n'avait autant dominé son sujet que celle-ci. La dimension prise par Brodie Retallick est telle qu'en 2014, il est devenu le premier joueur à évoluer en deuxième ligne à être élu meilleur joueur du monde World Rugby. Champion du monde 2015, il est sûrement le meilleur joueur de l'histoire à son poste.
Voici le premier Français de cette liste… et qui d'autre que Serge Blanco ? Largement considéré comme le meilleur arrière de tous les temps, le Tricolore est un joueur fantasque, impressionnant et révolutionnaire. Un talent générationnel, qui n'a malheureusement pas le palmarès qu'il mérite (six tournois avec la France, mais aucun titre avec le Biarritz Olympique).
Largement considéré comme le meilleur joueur du monde à l'heure actuelle, Antoine Dupont est un OVNI. Il est sûrement le joueur le plus parfait du rugby mondial, tant il ne montre aucune faiblesse. Son jeu au pied est monstrueux, il est rapide, puissant, agile, capitaine des Bleus et champion olympique à VII… le tout à 28 ans.
À l'instar d'un Serge Blanco, David Campese est un joueur d'un autre temps. Un ailier imprévisible, totalement atypique, inventeur du fameux "pas de l'oie". L'Australien, champion du monde 1987, a marqué 64 essais avec les Wallabies et pouvait déstabiliser n'importe quelle défense. Il a révolutionné son sport par sa créativité hors norme.
On entre désormais dans le panthéon des meilleurs rugbymen de l'histoire. Ici, on parle autant de qualités sportives que de rayonnement, de leadership et de classe. Sur ce dernier point, peu de rugbymen peuvent rivaliser avec Brian O'Driscoll. Capitaine du Leinster et de l'Irlande, le centre pouvait briser n'importe quelle défense. Devenu une légende en Irlande, le slogan In BOD We Trust est connu de tous. Il gagne le tournoi des VI Nations à deux reprises, en 2009 et 2014.
Il est l'équivalent de Pelé au rugby. Longtemps considéré comme le meilleur joueur de tous les temps, Gareth Edwards. Du haut de son mètre 73 et de ses 70 kg, il est le premier "professionnel" de l'histoire du rugby, un travailleur acharné qui a mis toute sa vie au service du ballon ovale, l'un des premiers à vriller ses passes en Europe… Capitaine du Pays de Galles des années 70, il remporte le tournoi des Cinq Nations à sept reprises.
La classe incarnée. Le gentleman par excellence… mais surtout, quel joueur ! Johnny Wilkinson avait de l'or dans les pieds et dans les mains. S'il n'était pas le joueur le plus physique sur le terrain, il était un chef d'orchestre extraordinaire, capable de mettre la balle là où il le voulait. Son drop en finale du Mondial 2003, du mauvais pied, restera l'une des actions les plus mémorables de l'histoire du rugby.
Si on parle d'impact sur le terrain, Jonah Lomu est sûrement premier. Véritable bulldozer, l'ailier était surnaturel. Malgré ses 120 kg, Lomu allait plus vite que la plupart des ailiers de la planète. Une boule de destruction impossible à arrêter, en témoigne son quadruplé en demi-finale du Mondial contre l'Angleterre en 1995. Jamais un rugbyman n'avait semblé aussi fort et dominant.
Double champion du monde, huit Tri-Nations, quatre fois vainqueur du Super 12-14, champion de France… Dan Carter a tout gagné dans sa carrière. L'ouvreur était le joueur rêvé, sans aucun défaut dans son jeu. Élu trois fois meilleur joueur du monde (2005, 2012 et 2015), il est le meilleur demi d'ouverture de l'histoire.
Richie McCaw est inclassable… donc il est premier. Le troisième ligne est l'incarnation même du rugby. Un joueur ultra-intelligent, qui savait jouer avec les règles pour faire tourner le match dans son sens. Le Néo-zélandais, capitaine des All Blacks et deuxième joueur le plus capé de l'histoire derrière Sam Whitelock, a tout gagné. Chaque victoire est marquée de sa patte, un leader unique, un rugbyman vicieux, mais si précieux. Preuve de sa qualité, il a été élu meilleur joueur du monde à trois reprises, en 2006, 2009 et 2010.