Les décisions arbitrales les plus controversées de l'histoire du football
Le football est l'un des sports les plus suivis au monde et, forcément, l'un de ceux où les arbitres sont le plus sous pression. Avec un seul coup de sifflet, ils peuvent changer l'histoire du football : voici les décisions les plus controversées de l'histoire.
Sans aucun doute, l'un des épisodes les plus controversés de l'histoire de la Coupe du monde, qui plus est dans le contexte de la guerre des Malouines, un conflit armée entre l'Angleterre et l'Argentine. En 1986, l'Argentine affronte l'Angleterre en quart de finale. Dans cette rencontre, Diego Maradona va s'illustrer par deux fois : la première, en marquant un but de la main devant Peter Shilton, la seconde en marquant le but du siècle après avoir éliminé cinq défenseurs anglais.
Ce but, renommé "la main de Dieu", va être validé par l'arbitre Ali Bennaceur qui n'a pas vu le geste de l'Argentin car il était mal placé. Les Argentins vont, par la suite, remporter leur deuxième Coupe du monde. Un trophée controversé à bien des égards.
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La finale de la Coupe du monde 1966, qui oppose l'Angleterre, pays organisateur, et l'Allemagne de l'Ouest, est également entré dans l'histoire, mais pas de la bonne manière. Dans un stade de Wembley plein à craquer, Geoff Hurst (à droite) tire sur le but ennemi et touche la barre transversale à la 11ᵉ minute des prolongations.
Le ballon rebondit sur la ligne mais rien n'indique qu'il soit entré entièrement. L'arbitre suisse Gottfried Dienst s'en remet au jugement de Tofiq Bahramov, l'un de ses juges de ligne, qui accorde le but malgré les contestations allemandes. L'Angleterre s'impose finalement 4-2 grâce à un triplé du héros Geoff Hurst, mais les Allemands contestent toujours cette décision.
En 2010, re-belote. Les deux équipes se rencontrent à nouveau en huitième de finale. Alors que la Mannschaft mène 2-0, les Anglais reviennent à 2-1 avant que Frank Lampard envoie un missile dans les cages de Manuel Neuer.
Les images sont sans équivoque : le ballon a franchi la ligne. Toutefois, l'arbitre décide de laisser jouer et les Allemands s'imposent finalement 4-1 face aux Three Lions dans un scénario qui rappelle celui de 1966.
Arjen Robben est l'un des meilleurs ailiers de sa génération. Le Néerlandais est connu pour ses dribbles, son enroulée mythique, mais aussi pour ses simulations. En 2014, en huitième de finale au Brésil, c'est le Mexique qui va être victime des vices de l'attaquant.
Après l'ouverture du score de Giovani Dos Santos (à droite), les Néerlandais égalise par l'intermédiaire de Wesley Sneijder. Le score est de 1-1 quand Arjen Robben s'écroule dans la surface après un contact avec Rafa Márquez. L'arbitre Pedro Proença désigne le point de penalty et Klaas-Jan Huntelaar transforme : 2-1. Sauf que les supporters mexicains crient au scandale et lance une pétition en ligne "No era penal" ("Ce n'était pas penalty").
Après la Coupe du monde, direction la Ligue des champions, et plus précisément à l'édition 2005, où Liverpool et Chelsea croisent le fer en demi-finale. Après un match aller fermé à Stamford Bridge (0-0), Liverpool se qualifie en finale grâce à un but : celui de Luis García. Sauf que les fans des Blues sont catégoriques : William Gallas a dégagé le ballon et ce dernier n'est pas entré.
Si le but est encore controversé aujourd'hui, ce scandale a été oublié après la finale folle entre l'AC Milan et Liverpool, où les Reds ont réussi l'exploit de revenir après avoir été menés 3-0. L'histoire se joue sur des détails !
La Coupe du monde 2006 est l'une des plus dramatiques de l'histoire. L'un des grands acteurs de celle-ci est Fabio Grosso. En huitième, alors que l'Italie fait face à l'Australie, le défenseur tombe dans la surface dans les dernières secondes.
Francesco Totti ne se fait pas prier et envoie les Socceroos à la maison. Un penalty au goût amer pour les Australiens qui n'ont toujours pas digéré cette décision, qui les a privés d'un éventuel quart de finale historique. Pour l'Italie, c'est le début de la route vers le titre.
En 2009, la France et la République d'Irlande disputent les barrages pour la Coupe du monde 2010. Les Bleus remportent le premier match (1-0) mais un but de Robbie Keane au match retour envoie les deux équipes en prolongations.
C'est alors que Thierry Henry va faire appel au Maradona qui sommeille en lui. Le joueur va contrôler le ballon de la main avant d'offrir le but de la victoire à William Gallas. L'arbitre ne voit rien et accorde le but, créant l'indignation générale en Irlande.
En 2002, le Brésil et la Turquie s'affrontent lors de la phase de groupes de la Coupe du monde. Rivaldo va alors montrer au monde entier ses meilleurs talents d'acteur.
En effet, alors que le Turc Hakan Unsal envoie le ballon à l'attaquant, celui-ci s'écroule et se tord de douleur devant les yeux médusés des joueurs adverses. L'arbitre décide d'adresser un deuxième carton jaune à Unsal, et le Brésil s'impose 2-1.
Si vous demandez à un supporter français le match le plus douloureux de sa vie, il vous répondra sans doute celui de France - Allemagne en 1982. Les deux équipes se sont affrontés dans une demi-finale de Coupe du monde épique, remportée aux tirs au but par les Allemands après un match fou (3-3).
L'image qui a le plus choqué les spectateurs du monde entier, c'est le moment où le gardien allemand Schumacher est sorti de sa cage pour aller percuter Battiston, sans avoir l'intention de jouer le ballon. Le joueur français s'est alors écroulé avant de convulser. Un accident terrible qui aurait pu couter la vie au Français. L'arbitre, lui, n'a rien sifflé alors que le gardien allemand aurait logiquement dû être exclu.
Plus récemment, une décision a fait le tour des tabloïds anglais. Celle-ci est intervenue lors du match de poule entre le PSG et Newcastle. Alors que les Anglais résistent tant bien que mal aux attaques parisiennes et mènent 1-0, Tino Livramento touche le ballon du bras dans la surface dans les derniers instants.
L'arbitre Szymon Marciniak décide alors de donner le penalty aux Parisiens. Ce dernier est transformé par Kylian Mbappé et permet à Paris d'envisager les huitièmes de finale, alors que ceux-ci s'éloignent pour Newcastle, qui terminera finalement à la dernière place de son groupe.