Les fans de rugby doivent faire attention, une maladie rôde à Bordeaux

Les autorités françaises ont confirmé le 13 septembre que plusieurs cas de botulisme, une affection neurologique rare mais grave, ont été détectés dans la ville de Bordeaux, ville hôte de la Coupe du monde. 

Parmi les 12 cas confirmés, huit sont pris en charge au CHU de Bordeaux (sept en réanimation, cinq sous assistance respiratoire et un en unité de soins continus).

La ville de Bordeaux est donc le nid de cette épidémie et les fans de l'équipe d'Irlande doivent faire attention. Venus en nombre pour supporter leur équipe contre la Roumanie, ils sont des milliers dans la cité bordelaise.

Le prochain match prévu à Bordeaux est prévu le samedi 16 septembre et opposera les îles Samoa à l'équipe du Chili. 

Les rapports suggèrent que les cas de botulisme sont liés à un bar à vin, le Tchin Tchin, très fréquenté par les touristes. Les amateurs sont invités à l'éviter pour l'instant.

Selon les autorités locales, l'épidémie aurait été causée par des boîtes de sardines servies dans un bar à vin. 

Benjamin Clouzeau, le chef service de soins intensifs du CHU de Bordeaux, a prévenu et averti les touristes dans un tweet en affirmant que les symptômes pouvaient être assez légers au début et qu'il ne fallait pas hésiter à demander de l'aide.

Le botulisme est une maladie provoquée par la bactérie Clostridium botulinum et peut être mortel dans 5 à 10 % des cas.

La forme la plus fréquente est le botulisme d'origine alimentaire. Selon l'Agence Régionale de la Santé de Nouvelle-Aquitaine, il se développe "dans des aliments conservés n’ayant pas subi de processus poussé de stérilisation : salaisons, charcuteries ou encore conserves d’origine familiale ou artisanale."

Le botulisme se manifeste, dans un premier temps, par des signes digestifs tels que des douleurs abdominales, des nausées ou des vomissements. Certains cas peuvent avoir des atteintes oculaires (défaut d’accommodation, vision floue), et des symptômes neurologiques.

"La grande majorité des malades pris en charge sans délai guérissent sans séquelles, mais la durée du traitement et de la convalescence peut durer plusieurs mois", a précisé l'ARS ce samedi.