Les plus grosses désillusions des clubs français en Ligue des champions

Le PSG une nouvelle fois éliminé
Un maigre bilan européen
Les plus gros échecs français en C1
Reims 1956 : une première manquée
Reims 1959 : une revanche perdue
Saint-Étienne 1976 : les poteaux carrés
Marseille 1991 : si près du but
Monaco 2004 : la fin douloureuse d’une épopée
Lyon 2006 : le grand Milan était trop fort
Un cap difficile à franchir
Marseille 2013 : le zéro pointé
PSG 2016 : la fin de l’ère Zlatan
PSG 2017 : la fameuse remontada
Plusieurs éliminations en huitième de finale
PSG 2020 et 2021 : rien à faire contre le Bayern et City
PSG 2022 : rebelote contre le Real
Le PSG une nouvelle fois éliminé

Après s’être incliné 1-0 à domicile au match aller contre le Bayern Munich, le Paris Saint-Germain a perdu la manche retour 2-0 à l’Allianz Arena, un revers synonyme de nouvelle élimination dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Une désillusion de plus pour le club de la capitale !

Un maigre bilan européen

Au-delà de cette contre-performance parisienne, le bilan européen des clubs français laisse à désirer cette année par rapport à leurs concurrents anglais, espagnols, allemands et italiens. Une tendance qui s’inscrit malheureusement dans le temps long, près de trente ans après la victoire de Marseille en Ligue des champions, la seule de l’histoire du football hexagonal.

Les plus gros échecs français en C1

Si les clubs français ont parfois eu des parcours épiques sur la scène européenne, les échecs en Ligue des champions (anciennement Coupe d’Europe des clubs champions) se sont enchaînés depuis la création de la compétition. Retour en images sur les plus grosses désillusions des clubs français en C1.

Reims 1956 : une première manquée

Pour la première édition de la compétition européenne en 1955-1956, le grand Stade de Reims de Raymond Kopa affronte le Real Madrid d’Alfredo di Stefano au Parc des Princes. Alors qu’ils menaient 2-0, les hommes d’Albert Batteux s’inclinent 4-3 à l’issue d’un scénario incroyable et laissent le Real installer sa longue domination continentale.

Reims 1959 : une revanche perdue

Trois ans plus tard, les Rémois ont l’occasion de prendre leur revanche contre les Merengues en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions. Mais cette fois, le Ballon d’or Raymond Kopa joue pour l’équipe adverse aux côtés de Di Stefano. Le club champenois est moins percutant que trois ans plus tôt et le Real Madrid remporte la partie 2-0 : une occasion peut-être manquée à jamais pour le Stade de Reims d’être titré sur la scène européenne.

Saint-Étienne 1976 : les poteaux carrés

Saint-Étienne écrase le championnat de France dans les années 1970 et monte en puissance sur la scène européenne. En 1976, le club du Forez affronte l’ogre du Bayern Munich en finale de C1. Devant 25 000 supporters venus en Écosse, les Stéphanois dominent mais touchent à plusieurs reprises les montants sans que la balle n’aille au fond des filets. Les fameux « poteaux carrés » du stade de Glasgow ont condamné les Verts à une cruelle défaite 1-0 face à des Allemands plus réalistes.

Marseille 1991 : si près du but

Dominateur en championnat de France, l’Olympique de Marseille de Bernard Tapie rêve de remporter la plus prestigieuse des compétitions européennes. En 1991, les Phocéens parviennent en finale contre l’Étoile rouge de Belgrade à l’issue d’un beau parcours. Mais le futur Ballon d’or Jean-Pierre Papin est muselé par la défense adverse et l’équipe serbe s’impose aux tirs aux buts. Ce n’était que partie remise pour l’OM !

Monaco 2004 : la fin douloureuse d’une épopée

L’AS Monaco pensait avoir fait le plus dur en parvenant en finale de la Ligue des champions 2004 à l’issue d’un parcours épique : victoire 8-3 contre La Corogne en phase de poules, élimination du Real Madrid en quart et de Chelsea en demie. Mais les hommes de Didier Deschamps seront impuissants face au réalisme du FC Porto qui s’impose 3-0, et Monaco échoue sur la toute dernière marche.

Lyon 2006 : le grand Milan était trop fort

Dans les années 2000, l’Olympique lyonnais domine outrageusement le championnat de France et son attaque de feu commence à faire peur en Europe. Opposé au grand Milan AC de Pirlo, Kaka et Shevchenko en quarts de finale de la Ligue des champions 2006, l’OL décroche un bon nul 0-0 à l’aller à Gerland et pense être qualifié tout au long du match retour grâce à la règle du but à l’extérieur, en tenant le score de 1-1. Mais deux buts cruels signés Shevchenko et Inzaghi en toute fin de match sonneront le glas des ambitions lyonnaises…

Un cap difficile à franchir

Le président lyonnais Jean-Michel Aulas est alors bien décidé à faire passer un cap à son équipe pour qu’elle accède enfin au dernier carré de la Ligue des champions. Mais l’année suivante, Lyon est éliminé dès les huitièmes de finale par l’AS Rome et ne dépassera pas non plus ce stade en 2008 et en 2009. Le club rhodanien parviendra finalement en demies en 2010, et de nouveau en 2020.

Marseille 2013 : le zéro pointé

Après un joli parcours en 2012 (élimination en quart de finale face au Bayern), l’OM fait son retour en Ligue des champions lors de la saison 2013-2014. Opposé à Arsenal, à Naples et au Borussia Dortmund en phase de poules, Marseille perd chacun de ses six matchs. Un zéro pointé que les détracteurs du club n’ont pas manqué de railler par la suite.

PSG 2016 : la fin de l’ère Zlatan

Après avoir racheté le PSG en 2011, les Qataris n’ont pas lésiné sur les moyens pour briller sur la scène européenne en faisant venir des joueurs de classe mondiale comme Zlatan Ibrahimovic ou Thiago Silva. Les Parisiens écrasent la Ligue 1 mais échouent quatre saisons consécutives en quarts de finale de C1, jusqu’à la défaite de trop contre Manchester City en 2016 qui sonne la fin de l’ère Zlatan.

PSG 2017 : la fameuse remontada

En 2017, le PSG réalise une démonstration (4-0) au Parc des Princes en huitième de finale aller de Ligue des champions contre le FC Barcelone de Messi, Suarez et Neymar. Mais les Catalans réalisent l’impossible lors du match retour au Camp Nou en s’imposant 6-1 – dont 3 buts en toute fin de match. Le terme de « remontada » est passé dans le langage courant.

Plusieurs éliminations en huitième de finale

Les Parisiens ne feront pas mieux à ce stade de la compétition contre un Real Madrid impérial en 2018, mais aussi contre un Manchester United moins expérimenté et largement à leur portée l’année suivante.

PSG 2020 et 2021 : rien à faire contre le Bayern et City

Avec une attaque explosive portée par Neymar et Kylian Mbappé, le PSG finit par passer ce fameux cap lors du « Final 8 » de 2020, en se hissant jusqu’en finale contre le Bayern Munich. Mais l’ancien de la maison Kingsley Coman marque le but de la victoire pour les Bavarois. L’année suivante, les Parisiens éliminent magistralement le Barça et le Bayern mais sont barrés en demi-finale par le Manchester City de Pep Guardiola.

PSG 2022 : rebelote contre le Real

Renforcé par l’arrivée de Lionel Messi, le PSG remporte en 2022 le huitième de finale aller à domicile contre le Real Madrid (1-0) et mène à la mi-temps du match retour disputé à Bernabeu. Mais un triplé en 20 minutes du futur Ballon d’or Karim Benzema a permis aux Madrilènes de remporter la double confrontation. Les temps sont durs pour les clubs français en Ligue des champions !

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