Les retournements de situation les plus incroyables de l’histoire du football
Rien n'est jamais écrit d'avance dans le football. Par exemple, lors de la Coupe du monde au Qatar, le Japon a créé la surprise, contre toute attente : alors que l'Allemagne menait 1-0 à la mi-temps contre le Japon et semblait avoir le match bien en main, l'équipe germanique a finalement encaissé deux buts en seconde période. Une défaite qui lui a coûté sa qualification en huitièmes de finale.
Mais ce match n'est que le plus récent d'une longue série de retournements de situation invraisemblables qui ont marqué l'histoire du football. Découvrez avec nous les scénarios les plus improbables de l'histoire du jeu.
Seuls les plus anciens l’ont vécu mais il s’agit d’un match mémorable de Coupe du monde. En quarts de finale, la Suisse inscrit trois buts et semble capable de créer l’exploit. Mais l’Autriche égalise en trois minutes. Un festival de douze buts au total, remporté par les Autrichiens sur le score de 7-5.
Un des scénarios les plus palpitants de l’histoire, mais aussi un traumatisme national. Contre l’Allemagne de l’ouest en demies-finales de la Coupe du monde, la France souffre face aux offensives adverses, perd Battiston sur une agression non sanctionnée de Schumacher, mais parvient à arracher les prolongations et même à mener de deux buts. Mais les Allemands reviennent et gagnent la séance de tirs au buts. « Séville 82 » est dans toutes les mémoires quarante ans après.
Une histoire peut-être oubliée, sauf bien sûr pour les supporters messins ! Battu 4-2 à domicile à l’aller et vexé par des articles moqueurs dans la presse, le FC Metz s’impose par 4 buts à 1 au retour dans un Camp Nou à moitié vide. Une claque pour le mythique club catalan.
Le club de la capitale perd 3-2 contre les Roumains du Steaua Bucarest le match aller du tour préliminaire de la Ligue des champions. Le PSG perd en plus ses deux buts sur tapis vert à cause d’une irrégularité. Une mission impossible ? Par pour le grand Paris-Saint-Germain des Raï et Leonardo qui écrase le Steaua 5-0 au retour.
Menée en demi-finales par la Croatie sur un but du prolifique Davor Suker, la France parvient à renverser la vapeur en seconde mi-temps et à se qualifier en finale contre le Brésil. L’original dans tout ça ? Les deux buts de la victoire ont été inscrits par le défenseur Lilian Thuram, dont il s’est agi des deux seules réalisations en… 142 sélections ! L’appel du destin.
Le renversement le plus connu de l’histoire du football français de club. En à peine plus d’une demi-heure, l’OM s’effondre contre Montpellier au Vélodrome et encaisse quatre buts. Qu’à cela ne tienne, l’entraîneur marseillais Rolland Courbis aligne une équipe ultra-offensive qui fait douter les Montpelliérains : l’OM parvient à marquer cinq buts synonymes de victoire.
Ce final est resté dans les mémoires de tous les supporters de foot. Alors que le Bayern Munich mène depuis la sixième minute en finale de la Ligue des champions et que certains supporters allemands célèbrent déjà la victoire, Manchester United retourne le match avec deux buts de Sheringham et Solskjaer dans les arrêts de jeu. Un scénario fou pour clore le XXe siècle !
Menée d’un but par l’Italie en finale de l’Euro 2000, la France égalise dans toutes les dernières secondes grâce à Sylvain Wiltord. David Trezeguet inscrit le but en or en prolongations et offre aux Bleus le Grand Chelem après la Coupe du monde 1998.
En 2004, le Milan AC est champion d’Europe en titre et l’un des clubs les plus redoutés du continent. Opposés à La Corogne en huitième de finale de la Ligue des champions, les Rossoneri gagnent tranquillement le match aller sur le score de 4-1. Mais ils perdent 4-0 et sont éliminés sèchement au match retour. Une désillusion importante pour le club.
L’année suivante, les Milanais retournent en finale de la Ligue des champions où ils affrontent Liverpool. L’affaire semble entendue à la mi-temps, où le Milan mène 3 à 0. Mais Liverpool va faire un come-back incroyable, égalisant en un quart d’heure avant de l’emporter aux tirs aux buts. Le « miracle d’Istanbul » a marqué l’histoire de la compétition.
En 2014, l’affiche de la finale de la Ligue des champions est 100% madrilène. Le Real court depuis des années après la « decima », le dixième titre dans la reine des compétitions européennes. L’Atletico ouvre le score avec Godin et mène une bonne partie du match. Mais Sergio Ramos égalise d’un coup de tête rageur à la dernière minute et arrache la prolongation, finalement remportée par son équipe.
Le PSG et le Barça s’affrontent en huitièmes de finale de la Ligue des champions 2017. Au match aller, les Parisiens surmontent leurs complexes et balaient 4-0 Messi et ses coéquipiers. Mais c’était sans compter sur la détermination des Catalans. Trois semaines plus tard, le Barça s’impose 6-1 au terme d’un invraisemblable scénario, avec un but in extremis sur coup franc. Le terme de « remontada » qui désigne ce match est passé depuis dans le langage courant.
Battues à l’aller à Amsterdam par le triple tenant du titre madrilène en huitièmes de la Ligue des champions, les jeunes pousses de l’Ajax ne se laissent pas intimider et réalisent un come-back impressionnant (4-1) au Bernabeu. Une nouvelle hype est née.
Choyée par le public, la jeunesse de l’Ajax Amsterdam se voit déjà en finale mais doit encore affronter Tottenham. Victorieux 1-0 à Londres à l’aller, menant 2-0 à domicile au retour, l’Ajax semble avoir plié l’affaire. Mais Lucas Moura, le brésilien passé par le PSG, signe contre toute attente un triplé en deuxième mi-temps. Tottenham rejoint Liverpool pour une finale 100% anglaise.
La remontada de 2017 aurait-elle porté malheur au Barça ? Ce fut en tout cas le dernier coup d’éclat de cette équipe sur la scène européenne. Battus 3-0 au Camp Nou à l’aller en demies, les joueurs de Jürgen Klopp gagnent la seconde manche 4-0, notamment grâce à un but improbable sur corner. Liverpool s’ouvre la voie vers son premier titre continental depuis 2005.