Prêts à embarquer ? Découvrez le Vendée Globe, la reine des compétitions nautiques

Un incroyable record
Une vitesse de 30 nœuds
Une revanche dans les mers du sud
Le Vendée Globe 2024
Un tour du monde en solitaire
Une course très exigeante
Un voyage de l’extrême
Des conditions strictes
Aucune escale possible
Et aucune assistance
L’auto-suturation
Des monocoques puissants
La Classe IMOCA
Un parcours de 45 000 kilomètres
Un tour du monde complet
Des trajets allongés
Un seul double vainqueur
Le record de rapidité
Le record féminin
40 skippers
Une compétition écolo
Un suspense entier
Un incroyable record

Détenu jusqu’alors par Nicolas Lunven, le record de la plus longue distance parcourue en 24 heures en solitaire à bord d’un bateau de classe IMOCA a été battu par Yoann Richomme sur le Vendée Globe.

Une vitesse de 30 nœuds

Grâce à une cadence effrénée, Richomme a parcouru 551,84 milles, soit 1 021,7 kilomètres, en 24 heures, indique Ouest-France. Le skipper avait posté une vidéo dans laquelle son bateau filait à plus de 30 nœuds, soit plus de 55 kilomètres-heure.

Une revanche dans les mers du sud

« Je suis désolé pour toi, je sais que tu vas être triste mais... Je t'ai piqué ton record du monde ! », a annoncé Yoann Richomme à Nicolas Lunven dans un message enregistré depuis son bateau, tout en lui proposant une revanche une fois qu’ils seront arrivés dans les mers du sud.

Le Vendée Globe 2024

Le 10 novembre dernier, la dixième édition du Vendée Globe a débuté et plusieurs dizaines de marins se sont lancés dans une aventure hors normes. Créée en 1987, cette course a lieu tous les quatre ans depuis 1989.

Un tour du monde en solitaire

Comme l’indique le site internet de la compétition, le Vendée Globe est « la plus grande course à la voile autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance. » Trois caractéristiques qui sont la marque de fabrique de la compétition !

Une course très exigeante

Sur les 200 skippers très expérimentés qui y avaient pris part au moins une fois avant cette année, seuls 114 ont franchi la ligne d’arrivée. Une preuve de l’exigence extrême de ce qui est surnommé « l’Everest des mers » !

Un voyage de l’extrême

Rappelant que les solitaires sont « confrontés au froid glacial, aux vagues démesurées et aux ciels pesants qui balayent le grand sud », le site officiel décrit la compétition comme « un voyage au bout de la mer et aux tréfonds de soi-même ».

Des conditions strictes

Ainsi, le règlement du Vendée Globe précise que personne d’autre que le skipper ne peut se trouver à bord du bateau, hormis les cas (qui se sont produits plusieurs fois) de sauvetage par un concurrent.

Aucune escale possible

Par ailleurs, aucune autre escale n’est possible qu’un retour aux Sables-d’Olonne, en Vendée, avant de repartir. Il est permis de s’arrêter, par exemple pour mouiller dans une crique, mais pas de mettre pied à terre.

Et aucune assistance

L’absence d’assistance implique des conditions drastiques pour les marins, qui doivent réparer seuls les avaries qui se produisent sur leur bateau et se soigner seuls en cas de maladie ou de blessure, même s’il leur est possible de consulter à distance l’équipe technique ou un médecin.

L’auto-suturation

Un exemple spectaculaire : avant de partir cette année, les solitaires ont appris à se suturer (se recoudre) eux-mêmes dans le cadre de la formation médicale de base animée par Laure Jacolot, la médecin de la compétition.

Des monocoques puissants

D’une longueur de 60 pieds (18,28 mètres) pour 4,5 mètres de tirant d’eau, les bateaux du Vendée Globe sont les monocoques les plus puissants au monde pour un marin en solitaire.

La Classe IMOCA

Ils correspondent à la Classe IMOCA (International Monohull Open Class Association), un standard reconnu par World Sailing, la Fédération mondiale de voile.

Un parcours de 45 000 kilomètres

Le parcours théorique de la course mesure 45 000 kilomètres, ou 24 300 milles, ce qui correspond à une révolution autour de la Terre.

Un tour du monde complet

Les skippers s’élancent depuis Les Sables-d’Olonne, descendent l’Océan Atlantique et franchissent le Cap de Bonne Espérance pour gagner l’océan Indien. Contournant l’Antarctique, ils retournent ensuite au point de départ après avoir franchi le Cap Horn et remonté l’Atlantique.

Des trajets allongés

« Les solitaires doivent composer avec le vent, les vagues, la houle, les glaces. La trajectoire des bateaux n'est donc qu'une succession de lignes brisées, de zigzags, de détours et de changements de caps », précise le site du Vendée Globe, qui rappelle que les skippers parcourent en pratique souvent plus de 50 000 kilomètres.

Un seul double vainqueur

Si le Vendée Globe a consacré d’immenses marins, un seul d’entre eux a réalisé l’exploit de le remporter à deux reprises : il s’agit du Français Michel Desjoyeaux, vainqueur en 2001 et en 2009.

Le record de rapidité

Le record de rapidité pour l’ensemble de la course est actuellement détenu par Armel Le Cléac’h. Le vainqueur de l’édition 2016-2017 avait réalisé son tour du monde en 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes.

Le record féminin

Chez les femmes, le record appartient à Clarisse Crémer depuis l’édition 2020-2021. Avec un temps de 87 jours, 2 heures, 24 minutes et 25 secondes, elle avait battu le record précédent de la Britannique Ellen MacArthur.

40 skippers

Cette année, 40 skippers ont pris le départ, un nombre inédit pour cette compétition. Au 20 novembre 2024, c’est le Britannique Sam Goodchild, à bord du « Vulnerable », qui fait la course en tête.

Une compétition écolo

Les organisateurs de la compétition souhaitent utiliser son retentissement médiatique pour sensibiliser le public à la question de la préservation des océans et de la région Antarctique face au réchauffement climatique.

Un suspense entier

Qui sera cette fois l’heureux vainqueur de l’une des compétitions sportives les plus difficiles qui soient ? En attendant de le savoir, profitons des exploits quotidiens réalisés par les skippers du Vendée Globe !

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