Siya Kolisi, de la pauvreté de Port Elizabeth au sommet du rugby mondial

Le doublé de Kolisi
Une finale serrée
L'Afrique du Sud en avait besoin
1995
Venu des bas-fonds
Famine et précarité
Jeunes parents
Eau sucrée
Perte de sa mère
Un quartier violent
Le rugby l'a sauvé
Une carrière exceptionnelle
Donner des étoiles dans les yeux
Le doublé de Kolisi

Siya Kolisi est entré (une nouvelle fois) dans la légende cette année en devenant le second capitaine a soulevé la coupe Web Ellis deux fois d'affilée (2019, 2023), après Richie McCaw en 2011 et 2015.

Une finale serrée

Les Sud-africains ont remporté ainsi leur quatrième trophée (un record) en battant les All Blacks 12-11 dans une finale particulièrement serrée.

L'Afrique du Sud en avait besoin

Cette victoire est extrêmement importante pour les Sud-africains, qui vivent dans un contexte politique et économique compliqué. Un "besoin" de victoire qui les a menés au titre, à l'instar de la Coupe du monde 1995.

1995

La Coupe du monde 1995 a changé, à tout jamais, le rapport entre l'Afrique du Sud et le rugby. Elle a marqué la fin de l'apartheid et l'amitié entre Nelson Mandela et Francois Pienaar. Une relation extrêmement importante pour Siya Kolisi et qui l'a grandement inspiré.

"Sans cela, je ne serais pas là"

Dans un entretien à ITV, le joueur a déclaré : "Regardez l'impact de la victoire en 1995. Sans cela, je ne serais pas là. Il y a eu des gens qui se sont battus pour que des gens qui me ressemblent puissent porter ce maillot".

Venu des bas-fonds

Si aujourd'hui Siya Kolisi est devenu l'un des plus grands joueurs de l'histoire, il n'était pourtant pas destiné à une telle gloire. En effet, le Sud-africain a vécu une enfance particulièrement compliquée.

Famine et précarité

Le double champion du monde a grandi dans un quartier appelé Zwide, à Port Elizabeth. Des bas-fonds marqués par la violence, où famine et précarité étaient la norme.

Jeunes parents

La mère de Siya Kolisi n'avait que 16 ans quand il est né, et son père était encore au lycée. Un contexte familial très compliqué.

"J'avais mal à l'estomac"

Dans un entretien accordé à la BBC, le capitaine des Springboks a déclaré : "Je n'avais pas seulement faim, j'avais aussi mal à l'estomac. Je pouvais sentir mes intestins se tordre au milieu de la nuit".

Eau sucrée

"Je me rappelle que je criais et réclamais sans cesse à ma grand-mère. Elle me donnait de l'eau sucrée, et ça me calmait."

Perte de sa mère

Le jeune homme a été élevé par sa grand-mère, après avoir perdu sa mère quand il n'avait que 15 ans.

Un quartier violent

"Quand je me rendais à l'école, je voyais souvent quelqu'un se faire battre au milieu de la rue sans que personne fasse quoique ce soit. Les gens pensaient que ce n'était pas leur affaire."

"J'ai une voix"

"Je n'ai rien pu faire pour ma mère ou ma tante. Mais maintenant, j'ai une voix. Je veux faire partie des gens qui font changer les choses parce que je veux que les choses changent."

Le rugby l'a sauvé

Si Siya Kolisi a réussi à sortir de la pauvreté, c'est grâce au rugby. Très doué dès son jeune âge, il se fait repérer et obtient une bourse à la prestigieuse école Grey High School.

Une carrière exceptionnelle

Depuis ce jour, Siya Kolisi est devenu une légende du rugby sud-africain, avec plus de 100 sélections au compteur et deux Coupes du monde à son actif.

Donner des étoiles dans les yeux

Aujourd'hui, Siya Kolisi veut devenir un exemple et inspirer des enfants qui, comme lui dans le passé, ont eu des étoiles dans les yeux en voyant les Springboks remporter la Coupe du monde.

24 juin 1995 : le jour où le rugby a changé à jamais l'histoire de l'Afrique du Sud

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